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La formation des militaires volontaires déménagera au camp Roi Albert de Marche en septembre

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 Publié le vendredi 09 juillet 2021 à 16:27 - Mis à jour le vendredi 09 juillet 2021 à 17:10    Arlon - Marche-en-Famenne

Changement en vue au camp Général Bastin. Le Centre d’instruction de base et d’écolage (CIBE) quittera Stockem pour Marche-en-Famenne dès le mois de septembre. Seul le Département Manœuvre restera en permanence à Arlon.


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La princesse Elisabeth et les élèves-officiers de l’École Royale Militaire (ERM) sont loin d’être les seuls à transiter par le camp de Stockem. Le site abrite actuellement deux centres de formation : le Centre d’instruction de base et d’écolage (CIBE), qui a pour vocation de former les militaires volontaires, et le Département Manœuvre, dédié à la formation des officiers et des sous-officiers de la composante Terre.

 Dès le mois de septembre, seul le Département Manœuvre bénéficiera quasi à temps-plein du plateau des infrastructures d’entraînement de Stockem. Le CIBE quittera les lieux pour s’implanter au camp Roi Albert à Marche-en-Famenne.

 « Le but est d’optimaliser la mise en place du personnel instructeur. L’objectif premier n’est donc pas forcément de faire des économies sur le plan financier, mais bien de simplifier la vie des instructeurs qui dispensent la formation des volontaires. La plupart d’entre eux, pour la branche francophone, sont déjà basés à Marche. Y ramener le centre d’instruction c’est donc ramener l’école là où les futurs instructeurs travaillent déjà au quotidien », explique Yves Limbourg, le Commandant militaire de la province de Luxembourg.

 Le camp Général Bastin ne devrait pas désemplir pour autant puisque la volonté de la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, est de recruter 10 000 militaires d’ici quatre ans, soit en moyenne 2500 recrues par an. Un recrutement ambitieux qui devrait cependant à peine combler les besoins de la Défense.

 « On recrute énormément, mais nous enregistrons encore beaucoup de départs prématurés au sein de nos professions. Le recrutement actuel ne permet de répondre qu’à 90% des besoins de nos unités opérationnelles », confie Yves Limbourg.  


Pauline Martial