Publié le jeudi 31 août 2023 à 17:43 - Mis à jour le jeudi 31 août 2023 à 18:06 Aubange
Du 5 au 9 septembre, l'Euroskills se tiendra en Pologne, à Gdansk. Un RDV important pour Lua Jacqmin, originaire d'Halanzy et désormais habitante à Rulles. Sous les couleurs de l'équipe nationale belge, elle sera aussi l'unique représentante de la Province
Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions
C'est dans un boîte située à Bascharage, GDL, que Lua Jacqmin travaille désormais. Depuis le mois de janvier, elle occupe le poste de Web Developer. Un métier qui reste encore méconnu pour le grand public, qui est aussi très technique. Codes, programmation, élaboration de site web, voilà son quotidien. Une femme (25 ans) dans un milieu généralement réservé aux hommes, ça change.
Lua est déjà montée à deux reprises sur le podium du Worldskills Belgium (NDLR : le championnat national des métiers). En 2021, dans la branche "technologies", elle termine sur le podium. L'an dernier, elle obtient la médaille d'or dans sa catégorie. En Pologne, elle devra surtout battre des Hongrois et des Français, de redoutables adversaires. L'objectif? Tenter de gagner, mais il y a aussi autre chose...
"Je suis un peu stressée, je l'avoue. Mais aussi excitée. Je vais pouvoir tester les compétences acquises ces dernières années. Ce sera une belle ligne sur le CV, mais aussi, prouver que je suis capable de le faire. J'ai connu un manque de confiance en moi dans le passé, ce genre d'évènement m'a donné de la confiance. C'est un très beau défi ", dit-elle.
Au-delà de la gratitude de représenter son métier, Lua souligne sa fierté de prouver que les femmes ont leur place dans ces domaines.
"Mon conseil pour les jeunes qui exercent des métiers techniques, c’est de se rendre sur le site de Worldskills Belgium pour vérifier que leur métier est représenté et d’y participer. C’est quelque chose qui va beaucoup les aider dans leur profession. Ça donne beaucoup de confiance en soi, ça permet de tester ses compétences dans un milieu très différent du terrain, en conditions de stress. Et puis on fait des rencontres incroyables, des métiers que je ne connaissais pas. On sort toujours grandi de ce genre de concours, même si on n’a pas confiance en soi ou si on doute", conclut-elle
