Publié le mardi 31 décembre 2013 à 20:38
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- Bon, posons le problème bien à plat, mes drôlets ! Énonçons-le bien clairement.
D'abord, il y a Vincent !... Vincent, le champêtre, Vincent, le champi !... Vincent, le conducteur d'âne... Vincent, l'ânier... Vincent qui ... mit l'âne dans le pré et s'en vint dans l'autre. Dès lors, combien compte-t-on de pattes et d'oreilles ?
- 120 !?... - Qui a dit 120 ? - 120 quoi ? - 120, non !!!
« S'en vint... », c'est le passé simple du verbe s'en venir ! Et le sujet de ce « s'en vint », c'est Vincent. Donc il n'y a qu'un âne dans l'histoire ! Un âne et son ânier...
Et un âne - j'ai bien observé le bestiau sous toutes ses coutures, bien refait le compte - ça a juste quatre pattes. Pas plus ! Mais pas moins ! Deux devant et deux derrière. Ou, si vous préférez, deux à droite et deux à gauche. Et... deux oreilles !
Au-dessus des quatre pattes, il y a l'abdomen. Sous les deux oreilles, il y a la tête. L'abdomen et la tête, c'est encore de l'âne ; des bouts d'âne.
Enfin, zoologiquement parlant, c'est mieux ! C'est plus sérieux quand c'est comme ça.
Photo de Philippe Colling et légende de Zapf Dingbats
http://www.dailymotion.com/video/x115jo7_jean-ferrat-l-ane_music
