Publié le samedi 04 janvier 2014 à 19:14
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- Horizonner, mes bien chères surs, mes bien chers frères, c'est un verbe du premier groupe - comme sa terminaison l'indique. Et donc il se conjugue comme chanter : j'horizonne, tu horizonnes, nous horizonnons...
C'est un verbe trop mal connu, ce verbe horizonner ! Dommage !
Il est bien, pourtant ! Il est porteur...
Quelque chose qui horizonne, c'est quelque chose qui est après ce qui environne. Et qui se perd dans le lointain. Qui va jusqu'où va notre regard. Et qui recule à mesure que nous avançons.
C'est ce qu'on voit là-bas... là bas... Qui semble vrai... Qui l'est, même ! Et qui est cependant inatteignable.
C'est une notion qui va bien avec la littérature : elle tente de dire - de cerner - ce que nous sommes et elle doit toujours recommencer.
Photo de Nicolas Druez et légende de Zapf Dingbats
