Au Fourneau Saint-Michel, la haute saison risquait de se dérouler sans aucune offre Horeca sur ce site touristique que la Province tente de redynamiser en vue d’en céder la gestion à un opérateur privé.
Les conventions liant la Province et des gestionnaires privés pour l’exploitation des établissements Al Pèle et l’Auberge du Prévôt sont arrivées à échéance sans trouver de repreneur potentiel. Le député provincial Dominique Gillard (MR), en charge du Tourisme, annonce qu’une convention à titre précaire a été signée avec le fils de l’exploitant précédant d’Al Pèle et que cet établissement ouvrira ses portes, possiblement jusqu’à la fin de cette année.
Ceci laissera à la Province et à Idélux le temps de réécrire un nouveau cahier des charges. Les candidats qui avaient manifesté leur intérêt éventuel n’avaient pas remis d’offres car les charges du bâtiment (et notamment le chauffage) passaient d’un mode forfaitaire à une comptabilité exacte. Le loyer étant en sus. Dans la future mouture du cahier des charges, la province souhaite définir un loyer minimum, inférieur au loyer actuel, et imputer les charges réelles au repreneur.
Pour ce qui est de l’Auberge du Prévôt, des travaux de mise aux normes sont nécessaires. Il faut aussi désactiver une cabine haute-tension située dans les caves du bâtiment et réaliser d’autres travaux d’alimentation électrique. Des travaux programmés mais qui dureront un certain temps…
Enfin, la cafétaria des Tahons, située sur le site du musée de la vie rurale, doit aussi faire l’objet de travaux avant toute éventuelle mise en concession.
La Province a donc prévu, pour les mois de juillet et août, d’organiser sur le site une « buvette » tenue par des étudiants et qui permettra aux visiteurs de disposer d’une offre de boissons et casse-croûtes.