Santé

Les primaires de l'Athénée Royal adoptent l'hôpital de Marche-en-Famenne

video loading
loading video
 Publié le lundi 23 octobre 2023 à 14:04 - Mis à jour le lundi 23 octobre 2023 à 15:27    Marche-en-Famenne

Vendredi, les élèves de la classe de Mde Roynet (Athénée Royal de Marche-en-Famenne) ont rendu visite aux infirmières du service pédiatrie de l'hôpital Vivalia. Au programme, une sensibilisation d'une heure sur les poupées Kiwanis, qui sont généralement données aux jeunes enfants hospitalisés. 


Newsletter

Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions


C'est un cours spécial donné aux 26 élèves de l'école primaire. Dans la salle d'accueil du service pédiatrie, ils écoutent attentivement les explications des deux infirmières qui s'occupent du service. Ici, une dizaine de poupées du Kiwanis sont disponibles. Elles sont, au départ, blanches, asexuées, neutres. Fournies par le Kiwanis local. On leur montrent aussi des poupées dessinées par les enfants hospitalisés. 

"Quand un enfant arrive ici (NDLR: de 0 à 15 ans), il ne sait pas toujours ce qui l'attend. S'il doit passer une IRM par exemple, ou bien subir une opération, nous lui expliquons ce qui l'attend. Les poupées du Kiwanis sont là pour nous aider. Cette poupée, c'est d'abord son doudou. L'enfant se l'approprie, il peut la colorier, montrer ce qu'il ressent avec elle et la garder en salle d'opération s'il le souhaite. C'est aussi un réconfort. On voit que, depuis bientôt 16 ans, la poupée fait vraiment du bien et agit sur le moral des jeunes enfants. Elle rassure et redonne confiance avant l'opération ou l'examen qu'il doit subir ", explique en substance, la cheffe du service

L'hôpital marchois est même allé plus loin, avec cet appareil IRM miniature, identique à celui que l'on peut trouver dans le service radiologie de l'établissement. Il sert d'explication. L'enfant comprend ainsi ce qu'il va devoir faire, plus tard, en vrai...

"Moi, j'ai été hospitalisée quand j'étais plus petit. Je n'ai pas reçu de poupée. Mais si demain, je suis à nouveau à l'hôpital, je demanderais à en avoir une durant mon séjour. Ça me rassurerait", dit Flavie. De son côté, Théo n'est pas du même avis : "Je me sens trop grand aujourd'hui pour recevoir une poupée. Pas besoin", dit-il

Si les élèves sont ici, c'est parce que leur école est officiellement sélectionnée dans le cadre du programme ; "Adoptons un monument", à l'initiative de la Région wallonne. Voir aussi : Adoptons un monument. L'AWAP (Agence wallonne du Patrimoine) choisit chaque année des établissements scolaires et les aide ensuite à développer un projet. Les écoliers du primaire de l'athénée Royal ont la volonté de réaliser des dessins qui seront ensuite montrés aux enfants hospitalisés et laissés en permanence au sein du service pédiatrie. Par ailleurs, ils souhaitent aussi créer une fresque murale dans l'hôpital. Tout ceci devrait être discuté fin janvier 2024, avec la représentante de l'AWAP. 

En marge de cette sensibilisation, les bénévoles du Kiwanis de Marche-en-Famenne, qui fournissent les poupées, ont annoncé qu'ils reviendront bientôt à l'hôpital, pour y présenter d'autres projets, toujours pour améliorer le séjour des enfants hospitalisés


Laurent Trotta