Culture

Rocambole : « Lorsque l’enfant paraît… »

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 Publié le vendredi 03 juillet 2015 à 19:30    Province


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– Ââââouf ! Ouhahouuummhmmmm ! Aaaoufff ! Je suis crevé, moi.

Ah, Victor Hugo je le retiens avec son « Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris ! »

Le cercle de famille, maintenant que je suis paru, il peut venir me voir, je ne suis pas contre… Mais il n’est quand même pas obligé de faire du tapage à tout tuer, tout casser.

Et alors comment il dit ça, lui, Victor Hugo ? Il dit : « Le cercle de famille applaudit à grands cris ! »

Mais, je ne sais pas ce que vous en pensez, vous, mais moi, j’ai l’impression que Victor Hugo, là, il s’est encore permis une licence poétique…

Parce que… le verbe applaudir, quand il est transitif indirect, c’est pour dire à quoi on applaudit. Pas comment.

Et si on veut, à tout prix, dire le comment, on peut dire : « Il applaudit des deux mains. » Même si c’est un pléonasme.

Mais, enfin, en disant des deux mains, on dit qu’on met le paquet, quoi !

Le paquet de mains. Et comme on n’en a que deux et qu’il faut justement les deux pour applaudir, on se retrouve à dire : « Il applaudit des deux mains. »

Bon, ben je sens que je fatigue, hein moi… Je me répète, non ? Je redonde.

Bah, j’ vais me piquer un petit roupillon bien mérité, tiens. Ça me fera du bien…

Aaaaaaaaaaaaaaa !

 

Photo d’Éric Grundmann et légende de Zapf Dingbats