Publié le samedi 14 mai 2022 à 11:38 - Mis à jour le dimanche 15 mai 2022 à 13:36 Arlon - Bertrix - Libramont - Marche-en-Famenne - Province - Virton
Dans la nuit de vendredi à samedi, l'intercommunale hospitalière Vivalia a été victime d'une attaque informatique. Un virus a bloqué tous les serveurs Windows de l'institution. La cellule de crise de Vivalia a été activée et il est demandé au public de n'appeler les hôpitaux qu'en cas de réelle nécessité.
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Depuis cette nuit toutes les équipes de Vivalia sont mobilisées pour faire face à une situation exceptionnelle : une panne généralisée de tout le système informatique. Très tôt ce matin, le personnel a été averti de la situation par les réseaux sociaux, le seul moyen encore à la disposition de l'intercommunale.
Contacté par nos soins le porte-parole de Vivalia, Fabian Namur, confirme que tout est mis en oeuvre pour rétablir cette situation qui oblige actuellement les équipes à se passer d'informatique :
"Heureusement nous sommes samedi et donc nous ne sommes pas dans une activité opératoire pleine" Fabian Namur, porte-parole de Vivalia
Des prescriptions médicales au travail d'analyse des laboratoires, toute l'activité est impactée. "Ce n'est pas rien effectivement, mais la priorité est donnée avant tout aux patients hospitalisés, aucun d’entre eux ne souffre de cette situation exceptionnelle".
Actuellement Vivalia ne peut pas prédire combien de temps durera ce blocage causé par un virus informatique. En attendant, l'intercommunale demande au public de n’appeler les hôpitaux qu’en cas de réelle nécessité et pour des cas urgents.
Quelles conséquences pour le patient dans les prochains jours ?
Vivalia victime d'un ransomware ?
On ne connaît pas pour le moment l'origine de cette attaque informatique. Par le passé, des institutions ont déjà fait l'objet d'attaques similaires qui avaient donné lieu à une demande de rançon. "Ce n'est pas le cas ici. Les équipes informatiques travaillent actuellement sur l'identification du virus. La police judiciaire est également dans la boucle, de même que les services du Gouverneur pour la gestion de crise", indique Fabian Namur.