Ce vendredi, le promoteur a présenté à la presse le plan d'investissement et de transformation de l'hypermarché Cora et de sa galerie. Nous avons demandé aux commerçants s'il croyaient au renouveau annoncé.
Le plan d'investissement du promoteur immobilier Mitiska Reim est ambitieux : redynamiser le site du Cora Messancy avec un mix de commerces de proximité, un supermarché et une large offre de loisirs. Des travaux en trois phases qui se termineront, pour l'intérieur, à l'été 2026. Mais qu'en pensent les commerçants de la galerie?
"Moi je pense que ça va être super bénéfique, c'est un peu un mal pour un bien. Parce que je pense que plus tard ça va marcher, ça va plaire aux clients. Et ça fait quelques années qu'on attendait quand même cette transformation, donc pour le moment on est content de ce qui est annoncé".
Sarah Dequidt, gérante d'une parfumerie
Parmi les établissements Horeca, on espère également une revitalisation de la galerie, même si on reste prudent. C'est le cas de Cathy Bressard, figure bien connue des habitués.
"On veut y croire surtout pour mes filles, surtout pour l'avenir de toutes les cellules qui sont encore là. Oui, moi j'espère, parce que c'est quand même Cora, on a quand même été toujours habitués à venir ici, même en étant petite. Moi Cora, ça fait 40 ans que je le connais, donc franchement j'espère".
Un peu plus loin, un magasin de téléphonie mobile, toujours fort fréquenté. Nous montrons à l'un des vendeurs, Jean-Luc Martinelli, le plan présenté ce matin à la presse et dont les gérants de magasins avaient eu la primeur.
"Ce qui va être intéressant c'est qu'il y a pas mal de cellules qui vont revenir, avec les enseignes que vous venez de me montrer, ça va bien redynamiser et faire revenir du monde. Surtout qu'en face avec l'outlet il y a quand même pas mal de monde aussi. Je pense que ça fera une bonne collaboration entre les deux centres".
Mitiska Reim aussi compte capitaliser sur les synergies entre les deux pôles commerciaux. Fraîchement installée dans la galerie, une pizzeria prépare ses tables en cette fin de matinée. Originaires de la commune, les gérants, Maria et Sara Orlando, ont signé leur contrat de bail avant l'annonce de la faillite de Cora. Ils sont néanmoins restés et espèrent beaucoup des futures transformations.
"Le projet, on adhère complètement parce qu'il nous propose quelque chose d'intéressant, maintenant ce qu'on appréhende le plus dans l'histoire c'est la transition entre les deux. J'espère que les clients nous suivrons".
"La transition je pense qu'elle va être dure pour tous les commerçants, surtout des galeries Cora mais je pense que l'après, en 2026, mi-2026, sera vraiment top et prometteur. Donc à voir, suite au prochain épisode comme on dit!"