Culture

Rocambole : La force de l’écrit

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 Publié le vendredi 27 fevrier 2015 à 19:30    Province


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Vous vous souvenez de Moïse ?...

Quand il a eu du mal avec son peuple dans le désert du Sinaï – ledit peuple s’était mis à déconner grave, à faire la java tout le temps –, Moïse a demandé un entretien au sommet. Avec le Daron…

Et il lui a dit quelque chose du genre : « Vénéré Vénérable, j’ suis vénère… Sauf ton respect, ça barre en couille, notre petite promenade de santé, notre retour au pays. Tes agneaux, tes brebis, je ne les tiens plus, moi ; c’est devenu des enragés. Il faut que tu m’aides à rétablir l’ordre, et mon autorité ! Il faut que tu me fasses un mot… »

Alors Dieu a sorti deux tables – qui sont comme des tablettes, mais en plus grand et en plus fruste –, il a sorti aussi de derrière un fagot son stylo du dimanche, et il lui a écrit la loi ; les dix commandements.

Et ça a marché : Moïse a pu, grâce à cet écrit divin, reprendre ses troupes en main.

On voit par là qu’un écrit, ça compte ! Ça le fait, comme on dit quand on cause moderne.

Un écrit – même bref, même très bref… comme les dix commandements – ça occupe deux tables, mais parce que Dieu écrivait gros, ça en impose. Ça a de la force !

Et d’aucuns croient même tellement en la force de l’écrit qu’ils lui font franchir la barrière des espèces…

Ah, c’est beau, non ?

 

Photo de Pierre Lacroix et légende de Zapf Dingbats