Culture

Rocambole : Georges Bouillon, le bien nommé

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 Publié le vendredi 22 mai 2015 à 19:30    Province - Bouillon


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Savez-vous, mes drôlets, ce que c’est qu’un aptonyme ?

C’est quand il y a une étonnante coïncidence entre la langue et la vie, c’est cet heureux hasard qui fait que le nom de quelqu’un dit quelque chose de ce quelqu’un. Quelque chose de ce qu’il est, de ce qu’il fait… dans la vie !

Henri Poincaré, par exemple, était mathématicien ; et Jacques Delors, ministre de l’économie. Quant au général de Gaulle, lui, il était… la France, carrément.

C’est en somme ce que dit l’adage latin : Nomem est onem, « le nom est un présage ».

Vous voyez le principe ?

Eh bien alors le gars qui se nommait Georges Bouillon ; la réunion, la conjonction des deux : le gars et son nom, ça nous fait un aptonyme de toute beauté !

Parce que question bouillonnement et bouillonnage, pardon ! mais il était champion, le Georges.

Et l’appellation bouillon de culture qu’on donne à un milieu favorable au développement d’une chose, d’une situation, elle lui va comme un gant.

Lui, par sa présence, ses propos, ses écrits… lui, par son ardente et intense et constante activité culturelle, il favorisait cette situation fragile, instable, et difficile qu’est l’humanité.

C’était un bouillant humaniste, un humaniste actif, un humaniste de combat. Un vrai de vrai. De plein vent et à plein temps !