Publié le vendredi 13 mars 2015 à 19:30 Province
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Il y a deux écoles en matière de commerce : il y a celle qui prétend quil faut emballer le produit dans du discours, et il y a celle qui considère que le produit doit simposer de lui-même. Il doit se faire voir et se faire valoir par ses propres moyens.
Alors, dans le cas présent sur la photo, on peut dire clairement que le vendeur est de la deuxième école : il met le produit bien en évidence, au bord de la voie publique, et il laisse faire les choses Il le laisse racoler tout seul.
Et, pour être sûr quon comprenne bien que son produit est là pour trouver un acheteur, le vendeur a ajouté le panneau « À VENDRE ».
Oui mais dire seulement « À VENDRE », cest peut-être un peu court, non, comme message ?
Car, dans laffaire, on ne sait pas, au juste, ce qui est à vendre Est-ce la brouette avec sa charge de cucurbitacées ou juste la brouettée de cucurbitacées ?
La brouette, avouez que cest une bien belle brouette Dallure à la fois costaude et fringante.
Et elle est encore toute pimpante. Comme neuve ! Elle peut donc parfaitement envisager une nouvelle vie dans les bras dun autre brouetteur, un autre amateur de transports doux, lents, silencieux mais néanmoins efficaces !
Quant à la famille de cucurbitacées quon voit dedans, eh bien, elle, elle est là pour faire beau, pour aguicher, pour rendre la brouette encore plus sexy !
Elle, en somme, elle est comme la cerise sur le gâteau !
Photo de Véronique Mergaux et légende de Zapf Dingbats
