L’Institut de Santé Publique (ISP) confirme qu’un cas de rage dite « atypique » ou « aérienne » a été découvert, le 6 octobre dernier, chez une chauve-souris ramassée par un passant dans la commune de Bertrix. Ayant été mordue, cette personne se trouve actuellement sous traitement antirabique post-exposition. 

Pas de confusions avec la rage « classique » ! Présente dans les pays frontaliers depuis plusieurs années, la rage « aérienne » est identifiée pour la première fois en Belgique. Elle affecte principalement les chauves-souris. Cette rage n’a pas le même génotype que la rage « classique ». Elle peut occasionnellement contaminer et causer la mort chez l’homme. Cependant, au contraire de la rage « classique » qui est mortelle, un traitement post-exposition est possible et permet la guérison. Autre différence notable par rapport à la rage « classique », la propagation du virus de la rage aérienne est bien plus restreinte entre mammifères. Le virus peut se transmettre de la chauve-souris à l’homme (et autres mammifères), mais il ne se transmettra pas entre mammifères, soit de l’homme à l’homme (culs-de-sac épidémiologiques).

Notons aussi que la Belgique (depuis 2011) ainsi que de nombreux pays frontaliers sont indemnes de la rage « classique ». 

Quelles recommandations ? Le risque de santé publique doit être néanmoins considéré avec sérieux. Il est dès lors recommandé de ne jamais ramasser de chauve-souris (ou d’autres animaux sauvages, d’une manière générale) blessée ou morte. Et d’éviter aussi tout contact entre ces animaux et un animal domestique.

En cas de morsure ou de contact avec une chauve-souris malade ou morte, il est recommandé de contacter un médecin.

Informations sur la rage: www.afsca.be/santeanimale/rage

Informations « Santé publique » : ISP : 02 373 3150