A Arlon, le montage de l'échafaudage autour du clocher de l'église Saint-Martin est en cours depuis début mai et devrait se terminer pour la fin du mois de juin. Après quoi les ouvriers entameront les opérations de nettoyage et de réhabilitation des pierres pour une durée de trois ans et demi.

On les verra de loin, l'échafaudage et la grue en cours de montage au chevet du clocher de l'église Saint Martin d'Arlon vont prendre leur place dans le paysage du chef-lieu. Des nouveaux travaux de rénovation sont prévus sur ce bâtiment classé pour une durée de trois ans et demi. Après la rénovation des toitures et de la flèche du transept pour un montant de 6 millions 800 mille euros, il s'agit maintenant de la première phase concernant la tour du clocher, la seule sur trois phases prévues ayant obtenu à ce jour le feu vert de la subsidiation.

Depuis début mai et jusqu'à aujourd'hui, vingt-et-un paliers ont été installés autour du clocher. Il faut encore monter car le sommet de la tour sera démonté pierre par pierre jusqu'aux petites rosaces pentalobées qui surmontent les horloges. On réparera aussi des fissures apparues dans les maçonneries.

" L'objectif, c'est de faire une restauration globale de la tour-clocher. Mais on avait aussi observé des problèmes de fissures dans les maçonneries qui sont dus au remplacement du beffroi existant par un beffroi métallique, qui, lors du mouvement des cloches, ne permet pas de reprendre les efforts horizontaux engendrés par ce mouvement des cloches. Ce qui fait qu'il les restitue aux maçonneries, qui ne sont pas conçues pour les absorber. ", Florie André, architecte responsable du chantier pour le bureau Arche Claire

On est heureusement intervenu avant que l'irréparable ne se produise.

Mais pour l'instant, seule la première tranche de ces nouveaux travaux a été subsidiée. son coût : 6 millions 500 mille euros hors tva. Une convention-cadre avait été signée avec la région wallonne en avril 2019 mais celle-ci à déjà annoncé sa volonté de revoir sa participation à la baisse dans les futurs projets de rénovation de biens classés, même au patrimoine exceptionnel, de quoi donner des sueurs froides au communes comme Arlon ou Saint-Hubert.

David Pierson