À Izel, près de Chiny, des élèves de l'Athénée réalisent cette année une pépinière de plantes aquatiques, en collaboration avec le Parc National de la Vallée de la Semois. Le but est de replanter ces plantes en bord de rivière afin d'améliorer la résilience des berges. Mais pas seulement.

Matinée jardinage pour les élèves de la 3ème, 4ème, 5ème et 6ème de la section Environnement - Horticulture de l'Athénée Royal d'Izel. Depuis le début de l'année, ils réalisent une pépinières de plantes aquatiques. Ici des semis sont préparés dans le cadre d'un projet mené en partenariat avec le Parc National de la Vallée de la Semois.

"On s'est rendu compte avec le Parc National qu'il était difficile de se fournir en plantes aquatiques, explique Jonathan Dekeyser, enseignant à Izel. Nous avons donc voulu créer une pépinière aquatique à l'école. L'idée est d'avoir des plantes qui pourront être replantées en bordure de Semois."'

 50 frayères en cours de restauration

Les semis réalisés ce lundi devront attendre plusieurs mois avant d'être plantés en bordure de rivière. Par contre, ceux préparés en début d'année sont eux prêts à prendre place en bord de Semois. Comme c'est le cas dans cette frayère non loin de Jamoigne.

"C'est un endroit où nous avons réalisé une frayère pour la reproduction de tous les poissons qui pondent sur la végétation aquatique. Nous menons ce projet au niveau du Parc National de la Vallée de la Semois. Pour ce, nous avons creusé une zone comme celle-ci et nous en replantons des plantes autour de l'étang afin qu'elles se multiplient pour devenir des supports de ponte pour les poissons."
Bérenger Servais, Parc National de la Vallée de la Semois.

Au delà de leur attrait en termes de biodiversité, ces plantes serviront également de support de pontes pour d'autres espèces, comme les libellules ou les crapauds. Ces plantes ont également des vertus paysagères et sont d'un apport réel pour renforcer les berges.

Une cinquantaine de frayères de ce type vont être restaurées sur le territoire du Parc National. Les élèves d'Izel pourront dire qu'ils ont participé à la restauration de celle de Jamoigne.

Antoine Billa