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De la salmonelle chez Ferrero, mais l'AFSCA rassure

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 Publié le jeudi 29 juin 2023 à 13:24 - Mis à jour le vendredi 30 juin 2023 à 10:31    Arlon

Fin de matinée, nos confrères de Sudpresse annonçaient que la présence de salmonelle aurait de nouveau été identifiée au sein de l'usine Ferrero d'Arlon. L'information nous a été confirmée par la porte-parole.


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Souvenez-vous, il y a un an, Ferrero relançait la production de chocolats sous conditions. Un redémarrage après trois mois de fermeture et plus de 300 cas de salmonellose dont une soixante en Belgique attribués à l'usine. En cause : une contamination au niveau d'un filtre situé dans une cuve à beurre. Tous les produits Kinder fabriqués à Arlon avaient été rappelés, et ce indépendamment des lots ou dates de péremption. Par la suite, l'usine avait procédé au changement de son "circuit beurre", soit 300 mètres de tuyaux et au remplacement de deux cuves de stockage. 

Et pourtant, ce matin, nous apprenons qu'une nouvelle infection a eu lieu. "Suite à l'identification de salmonelle dans l'environnement par nos contrôles internes, nous avons, à titre de mesure préventive immédiate, arrêté les lignes de production concernées", déclare Laurence Evrard, porte-parole de Ferrero. "Nous travaillons à l'analyse des causes. Aucun produit final n'a été testé positif et aucun n'a quitté nos installations. L'AFSCA a été rapidement informée".

De son côté, l'agence fédérale de la sécurité alimentaire rassure. "La présence de salmonelle a été détectée dans l'environnement de l'usine et non dans les denrées alimentaires. C'est-à-dire sur le sol, une plinthe ou dans les escaliers", confie la porte-parole, Aline Van Den Broeck. "Ferrero a renforcé ses contrôles en interne depuis la crise et dès qu'il y a quelque chose d'anormal, ils nous le notifient. Nous menons une enquête plus approfondie mais, à ce stade, il n'y a pas lieu de s'inquiéter". Reste à savoir pour combien de temps les lignes de production resteront à l'arrêt. En attendant le nettoyage, le personnel est mis au chômage économique.


Nicolas Lefèvre