Publié le samedi 27 juillet 2013 à 19:30
La Bécassine de Brassens est un beau brin de fille. Une riche nature ! Très convoitée. Même par des gens du grand monde. Surtout par eux ! Mais elle, elle nen a cure, elle a choisi daimer selon son cur ; daimer un robin Brassens semploie alors à décrire la vie la belle vie dudit robin. Il va pouvoir chanter le veinard ! tout ce que le répertoire compte comme chansons damour. Cependant Brassens émet quand même une réserve De taille ! Et il la réitère. La Bécassine et son robin, ça va rouler, cest sûr, à la condition que le diable ne sen mêle pas.Ici, dans la romance de Brassens, cest le diable qui figure la menace.Mais ça peut être aussi les petits cochons Que dit-on à un jeune homme à la fois plein de promesses et plein de retenues ? On se moquera de sa timidité en lui disant : « Allez mon gars, vas-y ! Fonce ! Tiras loin si les petits cochons ne te mangent pas ! » Parce que le diable et les petits cochons, cest pareil. Cest deux terreurs.Avec le temps, la menace des petits cochons a pris lallure dune plaisanterie On a oublié que le cochon nous a longtemps servi de nettoyeur. Un nettoyeur hors pair ! Redoutable, même !... Même quil mangea plus souvent des petits enfants que le loup.
Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions