Culture

Rocambole : Mon dieu, seigneur, comme c’est beau !

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 Publié le dimanche 11 août 2013 à 18:00   

C’est beau comme… comment dire ? Comme un papillon surréaliste !Vous savez ce que c’est, un papillon surréaliste ?...Ce n’est pas un papillon ordinaire. Pas un papillon avec des ailes et des couleurs ; un papillon qui vit et qui vole ; qui a l’air d’être une fleur en liberté, détachée de sa tige… Non ! un papillon surréaliste, c’est une phrase inventée par… les surréalistes, ma foi ! ou empruntée à d’autres – à des grands de la littérature ou de la philosophie – et qui est faite pour donner de la publicité au mouvement. C’est une phrase posée comme un principe, une vérité. C’est comme un slogan, un mot d’ordre. Mais un slogan, un mot d’ordre qui serait… surréaliste ! Parmi les phrases d’emprunt, il y en a une de Gaston Leroux, tirée du Mystère de la chambre jaune, et qui va bien avec notre photo. Elle a connu une fortune extraordinaire, cette phrase. Gaston Leroux l’avait déjà empruntée à George Sand. Georges Brassens en fit, lui aussi, ses délices : il l’utilisa par deux fois dans ses chansons.Cette phrase, c’est : « Le presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat. »Le presbytère, là sur la photo, on ne le voit pas. Parce qu’on en vient. Le chemin, qui commence au premier plan, c’est le chemin qui va du presbytère à l’église. Qui traverse le beau jardin du curé...

Photo de Dominique LINEL et légende de Zapf DINGBATS


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