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Préavis de grève à la prison de Marche

Préavis de grève à la prison de Marche
Photo d'illustration - Belga
 Publié le mercredi 24 mars 2021 à 12:24 - Mis à jour le lundi 04 juillet 2022 à 15:33    Marche-en-Famenne


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La CSC Services publiques annonce que la prison de Marche-en-Famenne sera en grève le vendredi 26 mars.

Celui-ci concerne un manque de perosnnel au sein de la prison.  "La prison est déficitaire de 5% de son personnel", explique Jean-Paul Mathieu, délégué CSC.  "Cela signifie que sur 200 agents, il en manque 10.  Cela implique que le personnel ne peut pas prendre ses pauses, ses congés,... et qu'il doit sans cesse pallier aux absences".

Concrètement, un préavis de grève avait été déposé par le front commun syndical ce 15 mars, conformément à l’article 15  de la loi du 23 MARS 2019 concernant l'organisation des services pénitentiaires et le statut du personnel pénitentiaire.

La CSC explique que suivant les articles 8 et 9 de l’arrêté royal mentionné ci-dessous, une réunion devait avoir lieu dans les 4 jours ouvrables, et ce en présence d’un membre de la direction régionale demandé par le chef d’établissement.  Les organisations syndicales ont été conviées à cette réunion le 23 mars 2021.  En dehors donc du délai prescrit par l’arrêté royal.

"Le 22 mars, une communication nous a été envoyée pour nous informer que pour des raisons impérieuses, la personne mandatée par la DR ne pouvait se déplacer à l’établissement, et proposait une remise de la réunion au 30 mars", précise le Communiqué de la CSC.  "Si nous pouvons comprendre le caractère impérieux, ce dernier n’aurait pas été de mise si les délais avaient été respectés.  Ce n’est évidemment ni sérieux, ni acceptable, même si une solution en vidéoconférence a été proposée."

Selon les délégués syndicaux, il incombait au directeur général de trouver une solution à ce problème. "Nous sommes las de constater que l’autorité politique ainsi que le directeur général bafouent la loi… Quelle ineptie pour le SPF Justice."  Et d'ajouter : "Nous tenons à rappeler fermement que cette procédure nous a été imposée, qu’elle a fait l’objet d’un avis négatif des organisations syndicales, et que nous déplorons ce manque de rigueur dans l’application de cette dernière par l’autorité."

L'organisation syndicales, tout comme l'ensemble du personnel, espèrent qu'une solution pourra être trouvée pour maintenir "une détention humaine au sein de la prison", termine Jean-Paul Mathieu.