Grande messe du triathlon, l'épreuve de Gérardmer (Vosges) a accueilli 4.600 athlètes lors de son édition 2025. Près de 300 participants sont affiliés aux clubs de tri de la province de Luxembourg. TV Lux a passé la journée du dimanche à leurs côtés. Immersion.

Les épreuves dominicales débutent avec le Découverte, format le plus court et le plus abordable.

Le départ est donné à 8 h pour 400 m de nage dans le lac dont la température de l'eau ne dépasse pas les 16 degrés. Pas de quoi donner l'envie de s'éterniser dans la lessiveuse. 

Après un court passage de le parc à vélo, les 1.600 partants s'élancent pour 20 km de vélo.

l'ambiance est super et cela permet d'oublier plus facilement la douleur.

On ne regarde pas au temps ici. Pour beaucoup, c'est la première expérience de triathlon. L'important, c'est le défi : passer la ligne seul ou en couple, comme pour Juliette et Duncan du BATT.

"Je pratique le triathlon depuis des années et c'était le premier de Duncan, explique Juliette à l'arrivée. Je trouve que l'ambiance est super et cela permet d'oublier plus facilement la douleur."

Duncan confirme : "Il y a vraiment du monde le long du parcours. Dès qu'on a un petit coup de mou, on voit quelqu'un du BATT (Belgian Ardennes Tri & Trail) qui nous encourage et nous oblige à avancer."

Ambiance digne d'un col alpin dans la Rayé

La journée se poursuit avec les épreuves destinées aux jeunes avant le dernier triathlon du week-end, la Distance Olympique (DO).

S'il affiche complet comme toutes les courses de Gérardmer, le DO n'est pas la distance la plus populaire parmi les triathlètes.

Anne-Catherine, du club de Bastogne, confirme : "La plupart des athlètes disent que le vélo est plus difficile que sur le XL avec les trois passages dans la Rayé".

Notre tour de France à nous.

Alors que le départ est donné, les spectateurs s'installent dans la Rayé. En quelques minutes, ils sont des centaines pour soutenir les cyclistes dans les passages à 15 %.

Le surnom de cette montée mythique : La côte des Belges.

"On ne gère pas, on se donne car on est emporté par la foule, raconte Nicolas, affilé au PowerMaxX. C'est kiffant, j'ai des frissons à chaque fois. C'est notre tour de France à nous."