A Virton aussi, les coiffeurs et autres indépendants ont souhaité se faire entendre. Ils se sont rassemblés sur le kiosque ou devant leurs commerces, soutenus par les citoyens. Munis de pancartes ou de têtes de poupées coupées, ils ont voulu marquer les esprits. Tous refusent de passer deux mois supplémentaires sans travailler. 

A l'heure actuelle, 74% d'entre eux estiment que cette fermeture prolongée représente une menace pour la survie de leur activité. Selon une étude, 81% des coiffeurs, soit 1840 professionnels, ont été approchés par leurs clients pour les coiffer en douce.