Le projet était dans les cartons de la commune de Libin depuis longtemps, le voici désormais concrétisé. Une halle événementielle a été inaugurée dans le bas du village de Redu ce samedi soir. Un lieu convivial qui doit permettre au village du livre et au massif forestier de la Grande Forêt de Saint-Hubert d'augmenter leur attractivité.

Son toît représente la couverture d'un livre. Sa sous-toiture: des pages aux lignes soulignées par l'éclairage. Plus qu'une structure de bois et d'acier, cette halle événementielle a été conçue à l'image du village de Redu, pour en faire un lieu rassembleur et convivial. 

“L’objectif était d’avoir un lieu où pouvaient se rassembler les touristes au départ”, explique la bourgmestre Anne Laffut, ravie de voir ce projet aboutir, “Mais aujourd’hui, cette halle va pouvoir aussi servir de lieu de rassemblement pour les enfants des classes vertes qui pourront venir manger leurs tartines en étant à l’abri. Un lieu à destination de l’événementielle aussi dont regorge Redu tout au long de l’année. Elle permet d’organiser des évènements avec un toît au-dessus de la tête”. 

Un local technique est adjoint à la structure, il contient du mobilier qui pourra être mis à disposition sur demande. Mené conjointement par la commune de Libin et Idélux Projets publics, ce projet, aujourd'hui concrétisé, a bénéficié d'un subside de 400 000 euros du Commissariat général au Tourisme (CGT), couvrant 80 % des coûts de réalisation. Il s'inscrit dans la valorisation du massif forestier de la Grande Forêt de Saint-Hubert.

Développer la "culture de la halle" 

Cette halle représente une porte d’entrée de Redu, l’un des villages d’appui de notre massif forestier, au même titre que Saint-Hubert et Nassogne”, développe Véronique Arnould, présidente de la Maison du tourisme et vice-présidente de l'asbl La Grande Forêt de Saint-Hubert. “ Chez nous, en Belgique, la culture de ce type de halle n’est pas encore très développée, mais dès qu’on va en France, on en retrouve dans chaque village et elles sont bien fréquentées. A nous, maintenant, d'en tirer profit”. 

Aux habitants et touristes de passage donc de s'approprier désormais les lieux pour y écrire 1001 histoires.