Une rave party se déroule depuis vendredi soir à Latour (Virton), dans les anciens ateliers de la SNCB. Plus de deux mille participants sont présents sur le site. Après un dialogue avec les autorités, les organisateurs se sont engagés à quitter les lieux à partir de dimanche 15 h.
Week-end mouvementé pour les forces de l'ordre et les autorités de Virton. Une rave party est en cours aux anciens ateliers de la SNCB dans le zoning de Latour. Plus de 2.000 fêtards se sont installés dans les immenses hangars du site.
Les lieux ne se prêtent pas à une intervention de force.
Samedi en fin d'après-midi, la police et les autorités ont quitté les lieux. "Des renforts sont venus du Bruxelles et en discussion avec la police locale, ont rencontré les organisateurs, raconte Etienne Chalon, bourgmestre de Virton. Ils ont pu observer sur place comment les organisateurs étaient bien préparés. Les lieux ne se prêtent pas du tout à une intervention de force. Cela aurait été dangereux pour les participants et la police."
Les organisateurs de la rave party ont promis de lever le camp à partir de dimanche 15 h et de nettoyer la zone avant de partir.
La police va poursuivre des rondes durant toute la nuit pour éviter un accident sur la grande route à proximité.
Des barrages forcés
Dès vendredi soir, différentes zones de police ont constaté la migration de nombreux véhicules immatriculés en France à différents endroits de la province. Une cohorte de 30 à 40 véhicules a notamment été repérée sur la N4 avant d'être interceptée sur la N89 en direction de Saint-Hubert, où plusieurs d'entre eux ont forcé la herse dressée par la police pour les intercepter. L'opération a entraîné la fermeture de la N89 pendant plusieurs heures. Plusieurs personnes ont été privées de liberté pour rébellion armée.
La rave party quant à elle ressemblerait entre 1.000 et 2.000 personnes. La police a tenté de déloger les participants vers 5h du matin, mais les intervenants se sont fait recevoir à coups de feux d'artifice et autres jets. Deux pelotons de la réserve fédérale sont descendus sur place.
La police a commencé à intercepter des véhicules français qui circulaient avec du matériel dès vendredi soir. La rave party est toujours en cours.