Le 14 novembre, le Conseil d'État a donné raison à la commune d'Arlon dans son recours contre Thomas et Piron. En cause, l'extension du lotissement de Schoppach qui va devoir être revu.
C'est une information de nos confrères de l'Avenir, ce mardi soir l'échevin de l'urbanisme arlonais, Olivier Waltzing, a reçu une bonne nouvelle: son recours devant le Conseil d'État a été jugé recevable dans le cadre de l'extension du quartier de Schoppach construit par Thomas et Piron.
On parle ici d'une deuxième phase prévue dans le prolongement de cet ensemble de 139 logements (photo) construit depuis 2017 et qui avait suscité de vives critiques chez les riverains.
Si à l'époque, la Ville avait laissé le fonctionnaire délégué seul juge, elle avait ensuite décidé de reprendre la main. En octobre 2023, elle avait refusé le permis d'urbanisme de la deuxième phase. Le promoteur immobilier avait alors introduit un recours et obtenu gain de cause auprès du ministre wallon Willy Borsus (MR). En mai 2024, en pleine campagne électorale, la Ville avait ensuite répondu par un recours devant le Conseil d'État.
Parmi les griefs invoqués, les modifications du sol, un mur de soutènement de 6m de haut et des gabarits s'écartant du permis d'urbanisation. Des arguments entendus par le Conseil d'État qui a donc cassé le permis d'urbanisme.
Pour autant, l'extension de l'éco-quartier (comme l'appelle le promoteur), ne va pas s'arrêter là. L'échevin de l'urbanisme, Olivier Waltzing (MR) précise d'ailleurs que la Ville conserve de bonnes relations avec le constructeur "mais qu'il va devoir revenir avec des propositions qui s'intègrent davantage à l'extension du projet Collignon". Autrement dit la phase 3 du projet qui donnera désormais le tempo pour l'ensemble.
"On va pouvoir aligner l'ensemble du projet sur les normes du nouveau Schéma de Développement Communal (SDC). En clair, on ne souhaite pas d'immeubles à appartements à l'arrière du quartier Halbardier"
Olivier Waltzing, échevin de l'urbanisme
Avec l'intention de limiter l'impact visuel et de contenir la densification, dans une zone qui reste destinée à accueillir de nombreux logements.