Trois œuvres signées Daniel Daniel ont été inaugurées dans le cœur du village de Chassepierre. Une façon symbolique de graver dans la matière l’esprit du Festival des Arts de la Rue, à l’approche de sa 51e édition

Depuis cinquante ans, Chassepierre se transforme chaque été en théâtre à ciel ouvert. Un village qui a toujours accueilli les artistes avec ferveur. Pour marquer ce demi-siècle de création vivante, un projet artistique pérenne vient de voir le jour : trois œuvres conçues par l’artiste gaumais Daniel Daniel, inaugurées officiellement ce week-end du 11-12-13 juillet. Pensées comme un écho discret mais puissant à l’âme du Festival, « La Vue », « L’Échelle céleste » et « Lu Banc dou Camille » s’intègrent avec finesse dans le paysage du village.

« J'ai été me promener dans le village et j'ai trouvé pas mal d'éléments qui m'ont inspiré pour dessiner ces sculptures  », explique l’artiste.

La Vue, intégrée au mur de l’église, présente un personnage scrutant la lune au travers d’une longue-vue. Une allégorie de l’imaginaire, de l’attente, de la mémoire des cinquante éditions passées.

L’Échelle céleste, elle, s’ancre dans le mur du cimetière. Sur un petit rocher, un acrobate suspend un « 5 » à une lune en forme de « 0 » : clin d’œil discret au 50e anniversaire, mais aussi à l’équilibre fragile entre passé et présent.

Enfin, Lu Banc dou Camille rend hommage à un habitant du village, Camille, qui avait fabriqué son propre banc. Aujourd’hui restauré, ce banc s’orne d’un élément sculpté.

La 51ème édition de Chassepierre se prépare 

Et ce n’est pas fini : le Festival de Chassepierre revient les 16 et 17 août prochains, pour une 51e édition qui s’annonce riche et inspirée. D’ici là, ces œuvres permanentes rappelleront à chaque passant que, ici, l’art fait partie des murs.