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Virton : Philippe Emond quitte la présidence de l'Excelsior !

Virton : Philippe Emond quitte la présidence de l'Excelsior !
Photo excelsiorvirton.be
 Publié le mardi 15 novembre 2016 à 08:26 - Mis à jour le mardi 15 novembre 2016 à 16:49    Virton

C'est un petit séisme ce matin en Gaume : Philippe Emond va quitter la présidence de l'Excelsior de Virton ! Une décision qui sera entérinée avec l'assemblée générale du club le 17 décembre prochain. C'est via le site web de l'Excelsior qu'il a choisi d'expliquer son départ, en laissant une sorte de document "testament" (voir ci-dessous).

Philippe Emond remercie toutes les composantes du club, revient sur les grands moments connus mais "flingue" aussi certains politiques ou instances du monde du foot ! Il n'a pas préparé sa succession...Il va dorénavant se consacrer davantage à ses responsabilités professionnelles. Qui va dorénavant endosser le costume du club n°1 de la province ?

Voici le texte posté :

"C’est avec beaucoup d’émotion et enrichi de l’aventure humaine vécue à vos côtés durant ces six dernières années que je vous annonce aujourd’hui que je quitte la présidence de l’Excelsior de Virton. A l’heure où j’arrive au terme de mon second mandat de président, le moment est venu pour moi de faire le bilan, de me poser les bonnes questions et de prendre les bonnes décisions. Mon départ sera donc effectif à compter de notre assemblée générale du 17 décembre prochain.

En novembre 2010, après 4 ans en tant qu’administrateur, j’ai accepté d’assurer la présidence de l’Excelsior, sans être candidat à ce poste. A l’époque, la situation financière du club était compliquée, voire critique. Nous savions que deux mois plus tard, c’est-à-dire dès janvier 2011, nous n’aurions plus les moyens de payer les joueurs. Il fallait rapidement trouver une solution et elle est venue du transfert providentiel de Thomas Meunier au FC Bruges. Grâce à une négociation habilement menée, j’ai obtenu que Thomas soit transféré tout en terminant le championnat avec nous, mais surtout que les Brugeois nous versent une première tranche de cent mille euros en janvier. Grâce à cela, nous avons pu payer nos joueurs et terminer la saison… Premier épisode inoubliable d’une formidable aventure humaine que je tiens à partager, ici, une dernière fois avec vous.

Souvenez-vous, voici six ans, le club disposait de trois terrains d’entraînement, pas en très bon état et mal éclairés. Nous pouvions compter sur un ou deux entraîneurs diplômés et il était difficile de former un staff suffisant pour encadrer les jeunes. Cette année-là, l’équipe première avait le potentiel pour être championne de Division 3, mais malgré nos 12 points d’avance, l’entraîneur en place n’a pas trouvé le déclic pour nous hisser au niveau supérieur. Pendant ce temps, dans l’ombre, tous les administrateurs ont retroussé leurs manches pour simplement garder le club en vie.

Six ans après ? Nous disposons de quatre terrains d’entraînement, dont un en synthétique et trois autres en parfait état, avec un éclairage digne de ce nom. Notre centre de formation peut compter sur un staff complet d’entraîneurs diplômés et sur une structure performante. Nos équipes de jeunes évoluent pour la plupart dans la première moitié du classement, ce qui n’a pas toujours été le cas. L’une ou l’autre a même réussi à remporter le titre au niveau national. Ce qui me réjouit plus encore, c’est de voir que nous avons sorti beaucoup de garçons qui font aujourd’hui le bonheur d’autres clubs provinciaux ou qui ont trouvé leur place en équipe première, chez nous, à Virton. Certains ont ensuite pu poursuivre l’aventure à un échelon supérieur et j’ai la profonde conviction qu’ils seront encore plus nombreux dans les années à venir.

Depuis 2010, le club s’est développé et professionnalisé. Nous disposons aujourd’hui de plusieurs employés à temps plein qui se répartissent entre la gestion des buvettes, l’administration et les infrastructures. Nous possédons en fonds propres deux camionnettes, trois tracteurs, et nous récupérerons bientôt un bel autocar. Nous avons subi avec succès les contrôles fiscaux, TVA et autres audits relatifs à la licence, avec les félicitations du jury. Et c’est une fierté de présenter désormais des comptes dans le vert, avalisés par des réviseurs assermentés, en toute transparence. Quand on connaît le passé de l’Excelsior, on ne peut que se réjouir de ce retour à une gestion saine et responsable. Vous ne le savez peut-être pas, mais à mon arrivée à Virton, neuf procès étaient en cours, avec des joueurs ou des fournisseurs. Tout cela fait aujourd’hui partie du passé, grâce à l’aide désintéressée de Stéphane Georges.

Si l’on se penche quelques instants sur les résultats de notre équipe fanion, elle a finalement été championne de D3 en mai 2013 et s’est maintenue en D2 sans trop de difficultés. Nous avons même pu y faire preuve de certaines ambitions, ambitions rapidement calmées par une réforme de l’Union belge qui a conduit à renforcer les grands clubs au détriment des petits. Virton en a indiscutablement fait les frais. Mais malgré ces aléas, nous n’avons rien lâché. Nous avons construit un projet suffisamment consistant pour aujourd’hui disposer d’un stade conforme aux exigences du niveau supérieur et nourrir de nouvelles ambitions. Sur le terrain, l’équipe a également le potentiel pour jouer sur le devant de la scène. Notre objectif a toujours été de faire au mieux. Les investissements consentis ces dernières années servent à quelque chose et il faut que cela continue.

Quand je parle d’aventure humaine, je parle avant tout de rencontres. Je pense en premier lieu à Michel Georges. C’est lui qui m’appelle et me pousse à rejoindre l’aventure virtonaise quelques mois après l’arrivée de mon prédécesseur. Le début de toute l’histoire. Quand je vois le travail accompli par cet homme à mes côtés au cours des six dernières années, je ne peux que rester admiratif. Michel est une personne entièrement dévouée à son club. Il effectue un travail phénoménal et ne compte jamais son temps. C’est avec lui que j’ai traversé la Belgique en tous sens, parce que nous voulions être aux côtés de nos joueurs en déplacement ou que nous nous rendions à Bruxelles pour assister aux réunions de la Ligue nationale de football. Je n’oublierai jamais nos discussions sans fin et tout ce temps passé à construire ensemble le projet virtonais. Il s’agit d’une personne incroyable, qui a toutes les qualités voulues, et bien plus encore… Il est doté d’un humour dévastateur, qui donne quasiment du charme à son côté Calimero…

Je pense ensuite, et dans un autre ordre d’idée, à Michel Lollier. Notre « ancien », le pur Gaumais garant de toutes les véritables valeurs du football virtonais. Un homme rigoureux, irréprochable, toujours présent en temps et en heure et qui donne sans compter. Cet homme qui pourrait se couper une jambe pour récupérer un ballon égaré dans un bosquet. Un homme qui a toujours veillé à transmettre sa passion aux plus jeunes, avec ce côté bougon propre aux anciens. Un véritable exemple pour nous tous.

Je pense également à Frank Defays. Il est difficile de parfaitement décrire les sentiments qui m’animent à l’évocation de son nom. Moi, le jeune président qui suis allé chercher un ancien joueur qui n’avait jamais entraîné pour remplacer une ancienne gloire du football belge… L’intelligence de ce capitaine emblématique du Sporting de Charleroi, sa loyauté indéfectible envers son club carolo, ses valeurs, m’ont fait penser qu’il avait toutes les qualités humaines requises pour ce poste. Six ans plus tard, il est facile de dire que c’était une toute bonne pêche… Son évolution personnelle, sa capacité à transmettre la gagne, sa loyauté jamais démentie, sa capacité à faire confiance à nos jeunes et à trouver cet équilibre extrêmement difficile entre joueurs confirmés et nouvelles pousses sont autant d’éléments qui me font dire que Frank est un très grand entraîneur. Virton en a connu d’autres, Michel Le Flochmoan en son temps avait lui aussi conduit le club en D2, mais ce qu’a réussi Frank restera à jamais gravé dans ma mémoire et dans celle de tous les supporters virtonais.

Enfin, le 4e homme que je m’en voudrais de ne pas citer, c’est Samuel Petit. Le Congo, notre centre d’entraînement, porte le nom de l’Abbé Leduc, un homme qui a dédié toute sa vie à la pratique du football des jeunes virtonais. Samuel est une personne pour qui j’ai la plus haute estime. Pour ne pas m’étendre sur la longue liste de ses qualités et de ses actions, si d’aventure nous devions rebaptiser nos installations, c’est son nom qui me viendrait immédiatement à l’esprit tant son investissement pour notre club est grand.

Merci à vous, les bénévoles, les entraîneurs, les délégués, les employés, toutes les forces vives du club qui réalisent un travail incroyable au quotidien. J’ai particulièrement apprécié nos rassemblements qui, chaque année, voyaient plus de monde nous rejoindre autour d’un projet commun qui ne peut réussir sans chacun d’entre vous. Cette aventure humaine n’aurait pas été possible sans vous, comme elle n’aurait pas été possible sans les membres du conseil d’administration et du comité exécutif qui m’ont soutenu et accompagné. Je voudrais les remercier pour le temps, l’énergie, l’argent qu’ils ont consacrés pour porter notre projet commun, au détriment de leurs loisirs et de leur vie de famille. C’est pour moi la plus belle génération de dirigeants de l’histoire du club. Des hommes du terroir, de la Gaume et de la province de Luxembourg, nés à Virton, ex-joueurs de Virton, qui habitent à Virton et qui ont l’Excel ancré au plus profond de leur cœur. Je ne les oublierai pas et, pour en revenir à l’aventure humaine, ce sont eux qui me manqueront le plus une fois que cette page sera tournée.

Pour moi qui ai porté le maillot de l’équipe première, j’ai évidemment à cœur d’évoquer les joueurs. C’est à eux que revient la difficile mission de porter nos couleurs sur le devant de la scène. Par leur comportement, par leur travail, par leur abnégation, ils contribuent chaque week-end au rayonnement de notre club à travers tout le pays. Je ne peux les citer tous, mais certains sont devenus de véritables amis et des liens très forts se sont créés. Ceux-ci ne se déferont jamais. Cela reste pour moi fantastique de voir que des anciens, qui ont quitté le club depuis plusieurs années, continuent à prendre régulièrement des nouvelles… Je pense ici à Fabien Antunes, Alexis Lafon, Petar Bojovic ou encore Harlem Gnohéré.

Aujourd’hui, je voudrais aussi mettre en évidence des gars du cru comme Simon Dupuis, capitaine au comportement exemplaire, et Nicolas Day. Nicolas n’a peut-être pas le plus grand temps de jeu, mais c’est le porteur de maillot, le gars qui passe derrière le comptoir et qui prend la place du délégué quand on a besoin de lui et j’ai vraiment eu peur de le perdre voici un an, après son accident malheureux. Ces deux hommes n’œuvrent pas pour se mettre en avant. Ils ne sont pas là pour soigner leur ego, mais au contraire, ils donnent en toute modestie le maximum pour le club. Ils sont à l’image du projet que j’ai voulu construire pour l’Excelsior et j’aimerais qu’ils servent d’exemples pour la plus jeune génération.

Une chose que je n’ai sans doute jamais confiée à personne, c’est que j’ai tiré une force incroyable en regardant nos gamins s’entraîner, traverser la Belgique et venir me serrer la main des étoiles plein les yeux au bord du terrain. Tout au long de ces six années de présidence, lorsque j’avais un gros coup de blues, c’est près d’eux que je suis allé chercher ce regain d’énergie qui me faisait défaut. Leur motivation, leur sourire, le plaisir de les voir s’amuser et de se surpasser m’ont à chaque fois donné le coup de boost nécessaire. Mon ambition a toujours été de faire nos jeunes de bons footballeurs, mais aussi des ambassadeurs du club et d’une région, et surtout des hommes de valeur. Je tire une satisfaction personnelle du fait d’avoir investi de mon temps et de mon argent pour que ces enfants trouvent à Virton un terrain de jeu digne de leurs nombreuses qualités. Merci à vous chers enfants de porter les couleurs de notre club avec fierté et merci à vous chers parents de les accompagner dans cette belle école de la vie.

Je tiens bien sûr à également mettre en avant nos généreux sponsors, qui ont décidé de nous faire confiance et qui ont aidé l’Excel à grandir. Certains, à force de les côtoyer, sont désormais devenus des amis. Je ne doute pas qu’ils continueront à soutenir le club dans les années à venir. Sans eux, une bonne partie de cette histoire fabuleuse n’aurait pu se concrétiser.

Dans cette aventure humaine, j’inclurai la presse, avec laquelle j’ai essayé d’être le plus disponible possible, dans le respect de chacun. Bien sûr, j’ai quelques fois râlé, je n’ai pas toujours été d’accord avec les analyses de certains. Je n’ai pas toujours compris pourquoi les polémiques plutôt que les résultats faisaient la une des journaux… Mais on n’est pas un vrai président si on ne défend pas son club corps et âme.

Je ne veux oublier personne et je pense également aux supporters, à ces acharnés qui parcourent la Belgique pour soutenir leurs joueurs, aux abonnés indéfectibles qui ne manquent aucun match à domicile… J’aurais aimé mieux réussir à les rassembler, anciens et nouveaux, pour redonner à notre stade ce qualificatif de chaudron où les adversaires craignent de s’aventurer. Malgré diverses actions, nous n’avons pas obtenu les résultats attendus. Virton reste un rassemblement populaire d’envergure dans notre province, mais j’avais sans doute des attentes plus grandes au regard des investissements réalisés. Que faut-il faire pour attirer plus de monde au stade ? La question reste posée.

Un bilan ne peut pas qu’être « vert » et il me faut aussi aborder des choses moins agréables. Nul n’est prophète en son pays. Cela s’est encore vérifié ici. Aujourd’hui, j’ai davantage l’impression d’être apprécié par des personnes importantes en Suède, en Allemagne ou encore à Anvers qu’à Virton. Je suis un homme de dialogue et pas un homme de conflit. Or, le manque de reconnaissance de certains et les embûches semées par d’autres ont pesé sur la décision que je prends aujourd’hui. Dans une région comme la nôtre, tout se sait toujours, et les commentaires qui remontent en « off » de l’administration communale et d’autres sphères ont eu un impact direct sur ma motivation. Dans mon esprit, le monde politique devrait soutenir davantage les personnes qui, partout en Belgique, s’investissent pour faire tourner une association, un club, pour le bien d’une ville, d’une commune ou d’une région. Il devrait se battre avec acharnement pour obtenir ces subsides si précieux qui, s’ils n’arrivent pas chez nous, profiteront de toute façon à d’autres, plus dynamiques ou plus combatifs.

On peut porter un club à bout de bras, à un moment donné, le vase déborde. Les freins, les faux soutiens, les stratagèmes et autres manipulations ont pris le dessus. Dans mon esprit, l’aventure n’est possible que si tout le monde tire sur la même corde, dans la même direction. Ma plus grande déception aura donc été de ne pas réussir à convaincre les politiques, toutes couleurs confondues, du bien-fondé de notre projet. Et ce n’est pas faute d’avoir demandé à chaque réunion avec eux si l’on pouvait compter sur leur soutien plein et entier. A bien y regarder, tout au plus avons-nous réussi à les contraindre à nous suivre… Pour être totalement honnête, je sortirai tout de même du lot René Collin, qui a toujours tenu les promesses faites à notre encontre.

Je déplore tout autant le manque de respect des instances locales du football. Je me dois de constater que Virton est un club apprécié partout dans le pays, et même au-delà de nos frontières, à Saint-Etienne par exemple ou au Paris Saint-Germain de Thomas. Quand j’entends les propos déplacés que peut tenir à notre encontre le représentant de notre province au comité exécutif de l’Union Belge, un Virtonais de surcroît, je ne peux que me poser des questions. Quand je vois le président du Comité provincial se donner en spectacle dans nos installations pour des broutilles, je trouve cela inadmissible… D’autant plus que ces personnes ont bénéficié des voix de l’Excelsior dans la course à leur mandat. Ces comportements resteront à jamais inscrits dans ma mémoire.

Très souvent, les gens ne mesurent pas l’investissement en temps, en énergie et en argent, non quantifié et dont je n’ai jamais fait étalage, qu’ont représenté pour moi ces six dernières années à la tête du club de Virton. L’été dernier, j’étais sur mon lit d’hôpital lorsque j’ai conclu le premier transfert de la saison. Cela ne s’oublie pas. Quand la santé entre en jeu, on se pose certaines questions. Aujourd’hui, je pense qu’il est plus sain que je m’efface. Le club a besoin de changement, pour son bien. Par rapport au regard des gens, j’ai désormais l’impression d’être davantage un problème qu’une solution. « Philippe Emond est là, ça va se régler », entend-on. Nous sommes le citron qu’il faut presser et cette idée doit être combattue.

Un grand dirigeant n’est pas celui qui s’entête, mais celui qui donne le meilleur de lui pour l’association dont il est responsable et qui peut faire un pas de côté le moment voulu, pour le bien de tous. Si le club de Virton est important pour sa région, pour sa commune, pour sa ville et le monde du football luxembourgeois, c’est maintenant que nous allons le découvrir. Aujourd’hui, j’ai fait le choix de relever un nouveau défi professionnel et de me consacrer aux 360 familles que représentent mes employés en Belgique, en France et au Luxembourg. Je n’ai pas préparé ma succession. Je ne veux pas porter l’étiquette de la belle-mère, mais plutôt me retirer pour laisser toute liberté au futur président. Nous attendons désormais que la personne providentielle sorte du bois pour prendre le relais et porter ce projet magnifique, je le répète, avec une véritable liberté d’action. Le club est sain, mon contrat de sponsoring court jusqu’en juin 2018, les comptes sont positifs. Tous les voyants sont au vert et doivent permettre d’assurer ma succession dans la sérénité.

Pour terminer ce bilan sur une note positive, comment ne pas revenir sur notre remontée en D2, un événement historique et tellement important à mes yeux. Sur le plan personnel, je ne peux dissocier ce titre du parcours de mon fils Renaud durant cette saison-là. Lui et moi avons dû endurer bien des critiques et cela est parfois très difficile à vivre pour un homme et pour un père. La plus belle des manières d’y répondre était de tout donner sur le terrain et c’est ce que Renaud a fait en 2013. C’est ce qu’il fait encore sous les couleurs du Standard et cela m’emplit de fierté.

Parmi les autres points d’orgue de ces deux mandats de président, j’ai déjà évoqué plus haut le parcours de Frank Defays, ainsi que celui de Thomas Meunier. On ne peut jamais revendiquer être à la base du succès d’une personne ou d’un joueur, qui doit avant tout sa réussite à ses qualités et à son travail. Humblement, j’espère juste avoir été l’un des dix doigts de nos deux mains qui l’ont poussé vers les sommets. J’espère de tout cœur que d’autres jeunes du club prendront sa suite. J’en suis même convaincu.

Quitter la présidence a été un véritable crève-cœur et c’est une fois encore avec beaucoup d’émotion que je me livre ici. De toutes ces années passées à vos côtés, je garderai le souvenir de tous ces gens attachés corps et âme à un projet commun, à un club, à une ville, à une région. Merci à tous, autant que vous êtes, pour ce temps que nous avons partagé ensemble, à œuvrer pour un avenir meilleur, à supporter le club de notre cœur. Une page se tourne, mais l’histoire n’est pas finie. Je cède mon plus beau stylo pour que d’autres l’écrivent, avec la même passion que celle qui m’a animé durant ces six dernières années."

Philippe Emond


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