Durant tout l’été, les centres sportifs de Léglise et de la Spetz à Arlon ont organisé des stages sportifs inclusifs. Des places y étaient réservées pour des enfants à besoins spécifiques. Objectif ? Sensibiliser dès le plus jeune âge au handicap.
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C'est une belle leçon de vie que nous renvoient les enfants qui ont participé à ce stage inclusif de psychomotricité organisé à Léglise. Intégrés aux autres enfants de 4 à 6 ans, les jeunes sportifs à besoins spécifiques profitent des activités. Ce matin là, Clémentine, 5 ans, s'essaie au parcours à dos de poney :
"Le poney, il est tout doux et j'aime bien, il s'appelle Prunelle" glisse-t-elle un grand sourire aux lèvres. Pour sa maman, un stage comme celui-ci, c'est vraiment la perle rare : "On a vraiment eu les portes grandes ouvertes ici et c'était vraiment facile de pouvoir lui offrir un stage comme les autres, tout en ayant la sécurité d'être bien encadré et d'avoir assez de personnes pour l'encadrer" témoigne Caroline Marenne.
Des moniteurs d'Altéo Luxembourg pour renforcer l'équipe
Pour chaque enfant à besoins spécifiques, Altéo Luxembourg dépêche un moniteur spécialement formé. Des contacts sont pris au préalable avec les parents pour bien baliser la semaine de stage, et visiblement les retours sont très positifs.
"Moi ce que j'ai vraiment envie de montrer c'est que c'est possible, d'ouvrir la voie... et en fait c'est possible pour tout enfant de faire du sport" s'enthousiasme Quentin Gaspard, responsable sportif d'Altéo Luxembourg. Un avis que partage également le papa d'Aaron, un autre participant : "c'est un bonheur de le voir participer à des stages avec d'autre enfants. J'ai eu des très bons échos concernant l'inclusion des enfants en situation de handicap à ce stage, ils cherchent vraiment comment faire participer les enfants, et ça c'est vraiment du bonheur" réagit Daniel Sauveur.
Objectif suivant : élargir l'offre à d'autres communes
Finalement, cette semaine a été une véritable leçon de vie, plus pour les adultes que les enfants qui ont tout naturellement accueilli dans leur groupe les enfants porteurs de handicap.
"Finalement on voit qu'il n'y a pas autant de barrières que ce que l'on pourrait l'imaginer. Les enfants, surtout avec un public de maternelle, dès la première minute il n'y a aucune barrière, ce sont des copains et copines comme tout le monde. C'était super enrichissant de vivre cette semaine avec eux, c'était très beau à voir la façon dont ils sont attentifs les uns aux autres" explique, convaincu, le gestionnaire du centre sportif, Julien Ansay,.
L'idée est à présent d'élargir cette offre de stages à d'autres communes et pourquoi pas évoluer vers une inclusion systématique, toute l'année, dans les clubs sportifs.
