Publié le mardi 22 décembre 2020 à 10:12 - Mis à jour le mardi 22 décembre 2020 à 15:22 Province
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Il ne manquait plus que l’accord de l’Organisation mondiale de la Santé animale (OIE) pour que la Belgique retrouve son statut indemne sur la scène mondiale, c’est désormais chose faite. Ce lundi, l’OIE a en effet donné son feu vert, permettant ainsi à notre pays d’envisager à nouveau le commerce international des produits d’élevage de porcs.
Suite à cette annonce, la ministre Céline Tellier, en charge des Forêts, a estimé qu’il s’agissait d’une « nouvelle étape importante pour tous les citoyens, acteurs privés et publics, ainsi que pour les éleveurs porcins, qui voient tous leurs efforts enfin récompensés. La zone va encore rester en convalescence mais pour nous la phase de sorte de crise est maintenant confirmée. »
Même son de cloche du côté du ministre de la Chasse Willy Borsus, par le biais du même communiqué. « C’excellente nouvelle pour nos éleveurs porcins. Bien entendu, la lutte n’est pas terminée, il est nécessaire de prendre des mesures post-crise pendant encore une année, notamment pour réduire les populations de sangliers. Je proposerai à cet effet un plan concerté de réduction début 2021. »
Plusieurs mesures maintenues
Les mesures de précaution liées à la crise de la PPA ne sont en effet pas levées pour autant. Jusqu’au 1er mars, la surveillance et l’entretien des clôtures installées en zone infectée seront maintenues. Il en va de même pour la prospection pour rechercher des cadavres de sangliers. La destruction des sangliers se poursuivra conformément à l’arrêté du Gouvernement de Wallonie pris le 16/7/2020 alors que les sangliers détruits, trouvés morts ou abattus par les chasseurs continueront à être testés pour la PPA pour repérer tout cas positif.
Dans ce communiqué, le ministre Borsus précise encore que « le découpage en zones infectée (ZI), d’observation renforcée (ZOR) et zone de vigilance (ZV) sera simplifié : la zone infectée devient zone de surveillance et les deux autres zones fusionnent pour devenir la zone d’observation. »
On y apprend encore que, sur l’ensemble des zones, soit 1106 km2, seront maintenues les clôtures jusque 31/03/22 où leur démontage sera alors examiné.
Toujours dans ce même périmètre, il sera encore question de :
maintien de l’effort de prospection et de recherche de cadavres de sangliers jusque 31/08/21
plan de tir sanglier adapté
emballage des sangliers trouvés morts jusque 31/03/22
tests ADN sur sangliers tirés pour détecter d’éventuelles intrusions de sangliers
Commercialisation de la venaison à nouveau possible pour les sangliers chassés dans cette zone
Toutes ces mesures doivent permettre de limiter les risques, déjà très faibles, de recrudescence de la maladie dans la zone infectée.