Révélation à la Revue arlonaise : l'Ecolo Romain Gaudron n'est autre que le fils du bourgmestre Vincent Magnus !
Sur scène, l'équipe de comédiens et chanteurs s'est rajeunie et aborde l'actualité arlonaise, sous une approche résolument moins piquante. 

Ça leur a été caché pendant plusieurs législatures et il aura fallu attendre la Revue arlonaise 2025 pour qu’enfin éclate  la vérité : Romain Gaudron poil à gratter de la majorité n’est autre que le fils du bourgmestre Vincent Magnus

"Demain je me rends à l'état civil pour éclaircir tout ça", réagit à chaud Romain Gaudron. Egalement sous le choc, Vincent Magnus compte lui "procéder à un test de paternité". 

S’il n’était cette bombe médiatique révélée au grand jour, le spectacle s’est attaché, près de deux heures durant, à réécrire ce qui a fait l’actualité en ville. 

"Avec mon mari Xavier Graas, nous réalisons une revue de presse durant toute l'année. Nous collectons tout ce qui se dit ou s'écrit sur Arlon, puis nous mettons tout ensemble, en retenant ce qui peut être caricaturé"
Diana Bilocque, coautrice de la Revue

Si le rire reste de mise, l’édition 2025 marque une transition, résolument moins piquante, moins caustique que par le passé. 
Finis les sourires crispés, les egos vexés : les élus les plus en vue ne sont plus que légèrement égratignés.
Une partie des cadres historiques a quitté la scène, laissant place à une équipe fortement rajeunie, dont la présence et l’aplomb au chant notamment, ont marqué les esprits.

"J'adore ça, et ça met du rythme dans la pièce. Les textes ont tous été réécrits par ma marraine et j'y travaille depuis le mois d'août"
Léa Bilocque, membre de la Revue

Une étape supplémentaire a aussi été franchie sur écran, avec l’usage de programmes d’intelligence artificielle pour recréer des vidéos, détourner des photos. Mais à Arlon aussi, la réalité dépasse parfois la fiction. 

"C'est vrai que parfois,  il suffit de reprendre certaines interviews. Certaines sont tellement énormes qu'il n'y a même pas besoin d'exagérer le trait", s'amuse Xavier Graas.  

Aux caricatures forcées ou non, ont aussi alterné des évocations  plus tendres et soutenantes, envers la ville, ses animations et ses nombreuses associations qui la font vivre.