Publié le mercredi 14 décembre 2022 à 16:00 - Mis à jour le vendredi 16 décembre 2022 à 14:00 Neufchâteau
Rue Lucien Burnotte, dans le centre-ville, un fleuriste exerce depuis le mois de septembre. Ici, on ne trouve que des plantations/fleurs de seconde main : PlanteRescue. Ce qui ne veut pas dire que les fleurs ne sont pas belles. Les distributeurs (grossistes) ne souhaitent pas les vendre en l'état, ils les considèrent comme "non conformes".
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"Fini le gaspillage, je prends ces fleurs que vous souhaitez jeter à la poubelle" ! C'est en gros ce que François Mellery, fleuriste à Neufchâteau, dit aux grossistes. C'est parce que les plantations ne répondent plus à leur cahier des charges (elles ne sont donc plus destinées à être vendues à des fleuristes, direction la poubelle) que les grossistes se débarrassent chaque semaine de milliers de fleurs. Pourtant, la majorité d'entre elles est encore dans un bon état. Une aubaine pour le fleuriste chestrolais qui les récupère.
Comme ce mercredi soir par exemple, où nous étions présents pour réaliser ce reportage. Un camion arrive et décharge 2 chariots. Des bacs (200 plants environ) avec des orchidées et une dizaine d'autres variétés, voilà la surprise du jour.
"Je commande une quantité au grossiste, mais je ne sais jamais ce que je vais recevoir comme plantes. C'est ça, la surprise ! Et ce soir, je suis gâté et content de cette livraison. Dès demain, je vais me mettre au travail et remettre ces fleurs "aptes" à la vente", explique-t-il.
Le lendemain matin, le travail du maître commence. Pot après pot, il bichonne les fleurs ou plantes. Il taille, enlève les mauvaises feuilles, reconditionne éventuellement certains pots, etc. Bref, il examine tout et avant de remettre les fleurs sur les étalages, veille à ce que chacune de celles-ci soit impeccables. Un chirurgien des plantes. Un passionné.
Les clients sont contents du concept et ne se rendent même pas compte qu'il s'agit de fleurs "de seconde main". Une expression qui n'est pas très jolie à utiliser et qui peut être mal interprétée. L'avantage pour le client est aussi le prix : François les rachète et les vend à un tarif inférieur au marché. Il ne cherche pas le profit. Il vient de se lancer dans cette activité (NDLR : il est secrétaire de formation) et compte bien écouler rapidement ces 200 plants reçus il y a quelques jours avant les fêtes de Noel.
Plante rescue, François Mellery. 0473 54 07 92 Rue Lucien Burnotte 36
