Le tournoi international des Son­neurs, rendez-vous annuel incontournable pour les jeunes rugbymen de la région de Bertrix, a une nouvelle fois rassemblé près de 500 joueurs, issus d’une quinzaine de clubs venus de Belgique, du Luxembourg, de France, d’Allemagne et des Pays-Bas

Chez les U14, si le trophée est reparti avec les Bruxellois du Kituro, la performance locale d’Ardenne Rugby a de quoi réjouir le club. En remportant deux victoires et en terminant 7e du tournoi, les jeunes joueurs ont largement amélioré leur classement par rapport à l’année précédente. Un signe clair de progression et de maturité sportive. Pour les joueurs eux-mêmes, l’expérience est aussi une source de motivation.

« On voulait vraiment faire mieux que l’an dernier. Deux victoires, c’est super. On a affronté des équipes très fortes, alors on est fiers. Ça donne envie de continuer à progresser » confie Jules Deremience, un des piliers de l’équipe.

Une compétition relevée avec des clubs venus de toute l’Europe

Le tournoi des Son­neurs est réputé pour sa diversité et son niveau de jeu exigeant. Une diversité qui fait toute la richesse — et la difficulté — de la compétition. Les équipes s’affrontent dans un esprit à la fois compétitif et fair-play, mais chaque rencontre de 10 minutes est une vraie bataille. Chez les U16, c’est le ROC Ottignies, un club belge, qui s’est imposé. En U18, la victoire est revenue aux Français d’Arras.

« Le niveau est vraiment très haut. Ce tournoi est une belle vitrine pour nos jeunes, qui doivent aussi apprendre à gérer la pression dans des contextes variés», explique l'entraîneur d'un club hollandais

Plus qu’un tournoi : une école de rugby et de vie

Au-delà des résultats, ce tournoi représente une étape importante dans la formation des jeunes rugbymen. L’esprit d’équipe, la persévérance et le respect sont au cœur des valeurs véhiculées par les organisateurs et les clubs.

« On veut que nos jeunes grandissent aussi humainement. Le rugby est un sport exigeant, mais il enseigne des leçons précieuses pour la vie', explique Yves Vandevoorde

À Rossart, les jeunes rugbymen sont repartis  plus forts, plus unis, et déjà tournés vers l’avenir.

Voir  Ardenne Rugby.