Dès ce jeudi 7 mai, les consultations non urgentes reprennent au sein des hôpitaux de Vivalia. Les patients peuvent donc de nouveau se rendre sur rendez-vous dans les hôpitaux d'Arlon, Marche, Bastogne et Libramont. Les règles seront cependant strictes.

Il y a deux mois, bon nombre de citoyens ont reçu un SMS leur informant que leur rendez-vous médical était annulé en raison du covid 19. Mais dès ce jeudi matin, les médecins consulteront à nouveau mais progressivement. "Nous devons respecter les mesures de sécurité, explique le directeur général de Vivalia Yves Bernard. En ce qui concerne les salles d'attente, un conseiller en prévention et la direction locale ont mené des visites afin de les aménager. Entre autres, nous avons supprimé un siège sur deux". De plus, chaque patient devra arriver 10 minutes seulement avant son rendez-vous. "Ces dix minutes nous laisseront le temps de vérifier si les patients portent un masque. Nous prendrons également leur température avant les consultations", reprend le directeur général. Au niveau des horaires, ils seront identiques à ceux qui étaient de mise avant la crise sanitaire mais la situation sera évaluée en temps et en heure au vu de la demande. Les opérations non urgentes, elles, seront reprogrammées dès le jeudi 14 mai. "Nous avons établi un calendrier tout en tenant compte des recommandations d'une instance fédérale, ajoute Yves Bernard. Il faut que nous analysions le trajet des patients au sein de l'hôpital où ils se trouvent, par exemple ceux qui sont admis aux urgences et qui vont ensuite dans le bloc opératoire. Dans les salles d'opération aussi, les mesures sanitaires sont renforcées en terme de désinfection".

Les hôpitaux font également face à certaines contraintes en terme de réservation de lits durant cette première phase de déconfinement. Chaque hôpital devra réserver 25% de ses lits agrées en soins intensifs afin d'accueillir d'éventuels nouveaux patients atteints du virus. Une deuxième vague est évidemment envisagée. En ce qui concerne les visites auprès des patients hospitalisés par contre, aucune nouvelle directive n'a été donnée. Elles restent donc interdites jusqu'à nouvel ordre.

Jordane Meyer