Samedi, le Centre culturel d'Izel accueillait la toute première édition de KazKabane, un festival familial initié par les Jeunesses Musicales du Luxembourg belge. Entre la harpe africaine de Mamadou Dramé, le duo folk La Valise, et le concert énergique des jeunes stagiaires, les deux salles du centre culturel ont vibré toute la journée

Pari réussi pour ce nouveau rendez-vous musical qui a rassemblé un large public. Environ 300 spectateurs sont venus écouter les musiques du monde à la Maison de la musique à Izel. Une journée qui avait bien commencé avec une ambiance africaine. Dès les premières notes de Mamadou Dramé et de sa kora, instrument traditionnel africain semblable à une harpe, le ton était donné : KazKabane allait être un événement chaleureux et festif. Le musicien sénégalais, assis devant une salle comble, a immédiatement entraîné le public avec ses mélodies rythmées et envoûtantes.

« La kora rassemble : on oublie nos différences et on suit le même rythme », confiait-il en descendant de scène.

À quelques mètres, sur la petite scène, c'est une tout autre atmosphère qu'offrait le duo ethnofolk La Valise. Violon et accordéon en mains, les deux artistes ont proposé au public une parenthèse musicale intimiste, invitant au voyage et à la rêverie.

« Deux instruments, deux filles, des histoires à chanter. On chante, on utilise notre corps pour les percussions. On sait envoyer de l'énergie, faire danser les gens», explique Fanny, membre du duo

Seul rendez-vous extérieur du festival, l’atelier tambours installé sur le parvis a également fait sensation. Ici, les visiteurs devenaient acteurs : chacun pouvait s'essayer aux percussions sous les encouragements des passants. « On tape, on rigole, même ceux qui passaient par hasard s’arrêtent pour jouer », s'amuse Valérie, une des participantes.

80 jeunes ont fait connaissance avec le Reggae

Le point fort de cette journée musicale fut sans aucun doute le concert proposé par les 80 jeunes participants au stage « Kids Against the Machine ». Encadrés par le groupe The Utopians, ces jeunes musiciens se sont produits pour la première fois devant un vrai public, concluant le festival dans une énergie communicative et sous des applaudissements nourris. 

Les organisateurs, ravis de l’accueil réservé à cette première édition, soulignent leur satisfaction face à l’affluence et à l'ambiance qui régnaient dans les deux salles du centre culturel toute la journée. L’événement a permis de mettre en avant une programmation variée, de valoriser des artistes belges.