Durant trois semaines, en juillet, Libramont et Neufchâteau accueillent les stages de la Royale Académie Internationale d'été de Wallonie. C'est la 63ème édition des ces stages artistiques, qui rayonnent largement au-delà de notre pays.
Si l’AKDT est wallonne, elle est aussi internationale. Parmi les plus de 200 professeurs et plus de 1700 stagiaires qui participent cette année aux stages organisés à Libramont et Neufchâteau, beaucoup viennent de l’étranger, comme nous l'explique le coordinateur, Christophe Vangoethem :
Cette année, on a des professeurs qui viennent de Georgie, de France, d'Allemagne, d'Italie, de Suisse, de Russie, d'Argentine, ... Cet aspect international se trouve aussi dans le fait que nos stagiaires vont rayonner après à l'international quand ils deviennent des créateurs ou des artistes reconnus.
Et parmi ces anciens stagiaires qui ont bénéficié des apports de l’AKDT pour développer leur pratique artistique à l’étranger, il y a Sadky, une béninoise boursière en 2014.
J'ai fait une semaine de rap et une semaine de stylisme... C'est là que j'ai fait la couture pour la première fois et c'est là que tout a commencé.
De retour au Bénin, Sadky fonde l’ONG Keria, un centre de formation à la couture et au stylisme.
Ma cible c'est les jeunes filles mères, déscolarisées, des filles renvoyées de leur cadre familial ou abandonnées.
Sadky continue aussi sa pratique du rap, notamment en collaboration avec le professeur de trompette Laurent Blondiau
On a a fait connaissance en 2014. Comme j'avais un projet avec des musiciens béninois, je l'ai invitée à se joindre au projet.
D’autres boursiers, comme Ahtem, qui nous vient de Tunisie, continuent à profiter des enseignements de l’AKDT.
Ca change un peu la vision... Avant je ne jouais que du classique... Ils me demandent de sortir de ma zone de confort et de toucher un peu de jazz, un peu de blues, ...
L’AKDT offre une expérience de rencontres artistiques, unique en son genre. Et c’est ce qui contribue à n’en pas douter à son rayonnement international.