Ukraine

Accueil des familles ukrainiennes : une préparation minutieuse

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 Publié le vendredi 11 mars 2022 à 16:20 - Mis à jour le lundi 14 mars 2022 à 11:05    Arlon - Habay - Province

L’accueil de ces 181 réfugiés ukrainiens dans les familles du sud-Luxembourg a nécessité une bonne dose de préparation, pour mettre en adéquation l'offre et les besoins.


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Autour de la table jusque tard jeudi et encore vendredi matin, les services du gouverneur de la province de Luxembourg et des représentants de la commune de Habay et du CPAS d’Arlon...  Hormis Etalle et Aubange, qui prendront en charge une dizaine de personnes, Habay et Arlon assureront à elles deux l’accueil de tous les réfugiés emmenés par les trois autocars affrétés par la province. "L'initiative a été lancée par l'association des femmes ukrainiennes d'Arlon, précise Florence Haas, cheffe de cabinet du gouverneur de la province de Luxembourg. Et il y a déjà un grand réseau dans le sud-Luxembourg, il nous semblé opportun de réunir les familles qui arrivent ce vendredi soir."

Ce n’est qu’une fois à bord des véhicules jeudi soir, que les services ont eu connaissance des compositions de famille en route vers le sud-Luxembourg. "Essentiellement des femmes et des enfants, le plus jeune a trois semaines, la plus âgées 87 ans".

Arlon et Habay ont reçu ensemble quelque 450 propositions d’hébergement. Un bel élan de solidarité qui facilite la prise en charge. Mais encore fallait-il mettre tout ce monde en relation, choisir et prévenir les foyers… "Il fallait faire concorder les propositions, deux, trois, quatre lits ou plus, avec les familles", explique l'échevin de Habay Olivier Barthélemy. "Il y a aussi une dame enceinte, que nous avons placée chez un médecin généraliste qui connait bien un gynécologue", ajoute Elodie Georges, agent de liaison au CPAS d'Arlon.

Et puis jusqu’au dernier moment, il faut aussi répondre aux nombreuses questions pratiques, voire aux inquiétudes quant à l’évolution de la situation… "Cela va de : est-ce que les personnes parlent anglais ? Qu'en est-il des frais médicaux ? Des frais alimentaires ? De la scolarités ? A toutes ces questions, nous essayons de répondre, mais les infos nous viennent aussi au compte goutte", reconnait Elodie Georges.
"Concernant la scolarisation, nous avons contacté toutes les écoles de la commune et recensé toutes les places disponibles", ajoute Olivier Barthélemy.

Dans tous les cas,  il s’agit de ne  abandonner  à leur sort,  les familles belges et ukrainiennes. Leur accompagnement sera essentiel, pour un accueil réussi.


Christophe Thiry