Publié le jeudi 22 septembre 2022 à 14:49 - Mis à jour le jeudi 22 septembre 2022 à 19:33 Vielsalm
Inhabitée pendant cinq ans, l’ancienne maison de repos de Provedroux accueille depuis début août quarante ressortissants ukrainiens. Le bâtiment du CPAS de Vielsalm est vite apparu comme une solution de secours aux prise en charge en famille d'accueil.
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Les centres d’accueil collectifs pour ressortissants ukrainiens se mettent en place petit à petit. Chez nous, huit bâtiments, maisons isolées, anciens hôtels, gîtes touristiques ou maisons de repos ont été identifiés par les services du gouverneur du Luxembourg, pour disposer à terme de 338 places.
Sept d'entre eux seront gérés par la société spécialisée dans l'événementiel Profirst, désignée par le gouvernement wallon.
Envoyés par les services du gouverneur
Le premier centre a quant-à lui ouvert début août dans l'ancien home Marie-Thérèse à Provedroux et est encadré par le CPAS de Vielsalm. "Les centres collectifs sont destinés aux familles ukrainiennes, pour lesquelles la cohabitation en famille devient difficile, ou pour des familles pour qui n'y a pas de solution de logement", précise la présidente de CPAS Marie-Françoise Collas. "Pour chaque demande, les CPAS concernés estiment le degré d'urgence et proposent les candidatures aux services du gouverneur. Ce sont eux qui tranchent et nous envoient les familles."Venus à Provedroux de Habay, Arlon, Aubange, Durbuy, 24 adultes et 16 mineurs se sont répartis les chambres de l'ancienne maison de repos. Elles se partagent quelques pièces communes, les salles de bain, et la cuisine, où chacun s’occupe de son propre repas.Ici, les résidents sont libres d’aller et venir, de prendre la navette pour les courses, de participer ou non aux activités programmées, aux permanences sociales… Seul le nettoyage hebdomadaire des communs est obligatoire. "Il y a une quarantaine de personnes ici, d'âge et de caractère différents, originaires de diverses régions du pays, aux mentalités différentes. Mais bon, on arrive à trouver des compromis. On comprend tous la situation..." témoigne Iryna Mitus, qui a fuit Kiev avec sa fille, laissé son mari et leur appartement, et est passée par Bruxelles et Stoumont, avant d’arriver à Provedroux.