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Les infirmiers revendiquent des actions concrètes pour remédier à la pénurie

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 Publié le jeudi 11 avril 2024 à 12:17 - Mis à jour le jeudi 11 avril 2024 à 19:36    Libramont

La forte pénurie dans le secteur infirmier été débattu par les politiques lors d'une soirée organisée par l'Association des Médecins Généralistes, mercredi soir. Concrètement, il manque 25 000 infirmiers en Belgique. Le secteur connait un turn over important, avec des infirmiers qui se tournent vers le Grand-Duché de Luxembourg.

Le métier n'attire plus d'étudiants dans les écoles et lorsqu'ils y a des inscrits, ceux-ci sont livrés à eux-même durant leurs stages. Lors de leurs études, on ne leur donne pas non plus une vision réelle du métier. C'est ce qu'il ressort des constats faits par le Cercle des infirmières de première ligne, Luxinfis. De plus, l'humanisme n'est plus au centre du travail.

Christine Préser, représentante du cercle d'infirmières de première ligne, LuxInfis, énumère les solutions souhaitées. "Il faut défiscaliser la profession et faire reconnaître la pénibilité du métier, dit-elle. La pension à 67 ans, c'est trop, surtout au vu de la charge mentale et physique que nous avons. Il faut également diminuer drastiquement les charges administratives qui nous prennent un temps fou et de l'énergie. Devoir se justifier sans arrêt, c'est quelque chose de compliqué pour nous. Et puis, pourquoi pas financer la 4e année d'étude d'infirmier. "


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 Les partis politiques sont d'accord pour revaloriser le métier d'infirmier et le rendre plus attractif, notamment en s'opposant à ce métier d'assistant infirmier, en reconnaissant la pénibilité du travail ou en proposant des stages rémunérés pour les étudiants.L'allégement administratif a également été entendu. Les partis proposent aussi un aménagement du temps de travail et de fin de carrière et souhaitent encourager les formations continues. 


Jordane Meyer