Baptisé provisoirement “Tero Arena”, ce complexe sportif, hôtelier et de loisirs devrait accueillir 8 600 spectateurs. Une réunion publique a été organisée au WEX de Marche pour présenter le projet de stade de l'Union Rochefortoise.

Une enceinte ultramoderne capable d'accueillir plus de 8.600 spectateurs et un espace multifonctionnel… Mis sur pause pendant plusieurs mois, le projet de stade de l'Union Rochefortoise devient plus concret que jamais. Le complexe devrait sortir de terre sur le site de l'ancien karting de Marche-en-Famenne. Le président du club, Nicolas Lhoist, détaille le projet:

Le projet comprendra un stade de football équivalent à la capacité du stade de la RAAL à La Louvière, mais aussi un hôtel de 60 chambres, 4 000 m² d'espaces de loisirs avec terrains de padel et zones de fitness (Hyrox), ainsi qu'un centre de kiné et d'ostéopathie. On a vraiment différents métiers qui viennent agrémenter le projet pour assurer une activité journalière dans le stade. Pas seulement un match tous les quinze jours.

Un architecte expérimenté

L'architecte en charge du projet est Cyril Rousseaux, de l'atelier Carré 7, déjà à l'origine du stade de la RAAL à La Louvière et de l'enceinte multifonctionnelle du futur stade du Sporting de Charleroi.

Les derniers stades construits en Belgique datent des années 60 et 70. Aujourd'hui, on repense les infrastructures : elles ne vivent plus uniquement avec le football. Ici, on ajoute ce qui manquait dans la région : un hôtel, des loisirs et un stade adapté à la fréquentation du club.

Une étape importante pour le projet

Près de 500 personnes se sont réunies au WEX pour découvrir les intentions du club. Cette réunion constitue la Réunion d'Information Préalable (RIP), une étape essentielle avant toute demande officielle de permis.

Coincé à Rochefort, le club n'avait d'autres choix que de migrer vers Marche-en-Famenne pour implanter ce projet ambitieux, à la fois sportif, touristique et économique, comme le souligne Nicolas Lhoist.

C'est évident qu'à Rochefort, le terrain du Parc des Roches n'est pas homologué pour monter d'un échelon supérieur. La délocalisation vers Marche-en-Famenne s'est imposée naturellement, c'est le poumon économique de la région. Nous avons analysé la zone : le bassin de population est d'environ 80 000 habitants. Comparé à d'autres clubs comme Westerlo, Lokeren ou Courtrai, nous n'avons pas à rougir.

Ambitions sportives et calendrier

La volonté du club est claire : jouer dans la cour des grands de la Pro League à moyen terme. Le président espère une inauguration à l'été 2028 dans le scénario optimiste, ou à l'été 2029 dans le scénario plus réaliste. L'investissement est évalué à hauteur de 45 millions d'euros, financés sur fonds propres par le club.

Le club portera bientôt un nouveau nom, qui n'a pas encore été dévoilé.

Reportage et textes de Matélé