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Neufchâteau : il y a eu désordre, mais y a-t-il eu des ordres ?

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 Publié le mardi 25 avril 2023 à 15:49    Neufchâteau

Retour sur le procès des fausses procurations électorales de Neufchâteau, Dimitri Fourny et les 23 autres co-accusés seront fixés sur leur sort le 22 mai prochain, date à laquelle le tribunal correctionnel de Mons, qui a entendu lundi les protagonistes, rendra son jugement.


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Les débats sont dits clos à 18h46, ils avaient commencé près de 10 heures auparavant. 10 heures pour tenter de détricoter les fils de cette saga des fausses procurations électorales de Neufchâteau. Une constante dans ces débats, Francine Bossicart, absente à l’audience mais représentée par son avocat, se retrouve au centre de l’affaire. Conseillère CPAS et présente sur la liste emmenée par Dimitri Fourny, on lui reproche d’avoir manipulé 17 des 19 procurations litigieuses du dossier. Agissait-elle sur ordres ? Dans son réquisitoire, le ministère public semble embarrassé.

Même si le parquet a pointé le manque flagrant de coopération de Dimitri Fourny à l’enquête, ses avocats ont requis l’acquittement. Pour maître Mayence, partie civile, le réquisitoire du parquet est quelque peu surprenant…

Trois anciens bourgmestres se retrouvent dans la salle d’audience, deux en tant que parties civiles et un comme accusé. Pour ce dernier, le parquet ne s’oppose pas à une peine de travaux d’intérêt général mais réclame aussi 10 ans d’inéligibilité.

Autre pion important du dossier, la directrice du Clos des Seigneurs, l’ancienne maison de repos d’où plusieurs procurations sont parties pour se retrouver dans les isoloirs. Elle dénonce un climat de haine entre les deux principaux groupes politiques de Neufchâteau, des pressions et tensions extrêmes. Pour son défenseur, elle a été manipulée.

Reste un ancien échevin, absent, et toute une série de personnes porteuses des procurations, pour partie famille proche de Dimitri Fourny, pour partie des citoyens qui déclarent avoir voulu rendre service et qui s’en mordent aujourd’hui les doigts. Quant à la défense de Francine Bossicart, elle n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.