Pour Patrick Adam, trop, c'est trop. Le bourgmestre de Bouillon a donc convié la presse ce lundi après-midi pour annoncer, avec ses avocats, le dépôt d'une plainte contre X pour calomnies, diffamation et non respect du secret de l'instruction.

 "Le Rubicon a été franchi". C'est par cette image empruntée à l'histoire de Rome et à la la guerre civile qui s'en suivit entre César et Pompée, que Patrick Adam a débuté sa conférence de presse, flanqué de ses deux conseils d'un cabinet liégeois.

 "Il était temps pour moi, maintenant, de réagir, de poser un acte fort, sur le plan juridique, afin de clôturer ce volet juridique et de laisser travailler la Justice sereinement.  Et puis de nous recadrer sur une élection qui engage la commune pour les six prochaines années. Donc il faut parler maintenant bilan, il faut parler programme. On a voulu m'abattre, on a voulu un lynchage politique, on veut me museler, que la Justice fasse son travail, maintenant.", Patrick Adam, bourgmestre de Bouillon

Selon les conseils du bourgmestre de Bouillon, les éléments aux dossiers, tant au pénal que devant l'auditorat du travail, ont tous reçu une réponse claire lors de l'audition de Patrick Adam.

L'article de notre consœur du Vif, sortit le matin de l'enregistrement du débat communal de Bouillon dans nos studios, est considéré par le bourgmestre et ses avocats comme un élément dans la campagne qui le vise. Un droit de réponse a d'ailleurs été envoyé à l'hebdomadaire. Pour les dépôts "sauvages" des arrachages de tarmac, Patrick Adam affirme qu'il n'était pas au courant. Ses avocats enchérissent : dans ce cas de figure, une simple facture aurait pourtant suffit à régler le problème car la somme en jeu est inférieure à 30,000 euros. Et pour la ruelle Lorette, les actes sont clairs et datent de la législature précédente.

L'électeur aura la possibilité d'écrire la suite de l'histoire ce dimanche, avant toute vérité judiciaire