Le nénuphar est utile à tout le monde. Il sert aussi bien à la méditation du philosophe zen qu’à l’inspiration du poète romantique. Et le peintre impressionniste, Claude Monet, lui doit sa grande et belle renommée. Le nénuphar est aussi un modèle mathématique intéressant ; une exponentielle parfaite.Du coup, il fait fonction de parabole en écologie… Considérons un étang où fleurissent quelques nénuphars… Ils doublent leur surface chaque jour… Si on estime qu’il leur faudra trente jours pour couvrir l’étang, c’est dans les derniers jours que la catastrophe va se jouer, se précipiter. Le vingt-neuvième jour, ça va encore, ça semble encore aller… l’étang n’est recouvert qu’à moitié. Et le lendemain… poum ! Rideau ! Black-out !Plus de lumière dans l’étang, donc plus de photosynthèse.Et l’étang va mourir…Alors dépêchons-nous, mes canards, de profiter de la leçon de choses que nous donne le nénuphar