Ce mercredi 9 avril, le GAL NOV’Ardenne a lancé son projet de Vélobus à Libramont en collaboration avec l’Institut Saint-Joseph. Trois itinéraires différents étaient prévus pour emmener les enfants à l’école. Une occasion pour eux de prendre l’air mais pour les adultes aussi.

7h45, Serpont, Libramont-Chevigny : quelques élèves et adultes se rejoignent petit à petit pour faire le point avant le départ du Vélobus. Tous munis de gilets fluos, grands comme petits vérifient si le vélo et l’équipement de chacun sont aptes à l’emploi. En attendant les retardataires, les différents adultes présents discutent des derniers détails pour être sûrs que le trajet se passe au mieux.

« C’est parti les enfants ! » lance une accompagnatrice. Les enfants montent sur leur vélo, poussent sur leurs pédales et direction… l’école ! Au fur et à mesure que le Vélobus avance, le groupe prend de l’ampleur. En effet, différents arrêts sont prévus sur l’itinéraire où plusieurs enfants rejoignent les autres. Mais les cyclistes ne sont pas les seuls sur la route : sur le chemin, le trafic automobile est lui aussi important. Il est donc primordial, pour les accompagnateurs comme pour les écoliers, d’appliquer les règles de sécurité apprises en formation. Gautier Poncin, chargé de mission pour le GAL NOV’Ardenne explique qu’avec une préparation rigoureuse et un encadrement structuré, les parents ne doivent pas s’inquiéter :

« Au niveau de la sécurité, on montre aux parents qu’on peut rouler à Libramont à vélo, que c’est possible et en plus, les enfants arrivent à l’école avec le sourire ».

L’initiative du Vélobus répond aussi à plusieurs objectifs : réduire la congestion automobile aux abords de l’école, encourager la mobilité douce ou encore proposer une alternative rassurante aux parents qui seraient hésitants à laisser leurs enfants se rendre seuls à l’école.

Une fois arrivés à l’école, les enfants garent leur vélo dans un emplacement prévu, enlèvent gilet et casque et finissent par se regrouper pour immortaliser le moment avec une photo. Tout le monde semble satisfait de ce premier trajet, comme Florence Hanosset, accompagnatrice et secrétaire de l’Institut Saint-Joseph :

« C’était une très belle expérience, on est très fiers des enfants, c’était un chouette moment pour eux, pour nous : un moment de partage très sympa ».

Les organisateurs du Vélobus espèrent que cette activité se poursuivra, qu’elle pourra fructifier au fil du temps et qu’elle attirera d’autres établissements à mettre en place ce nouveau système de mobilité douce.

« On espère vraiment que cela va continuer, en tout cas dans les écoles dans lesquelles il s’est implanté. On espère que ça pourrait augmenter et motiver d’autres enfants à participer mais aussi que d’autres écoles du territoire du GAL aient envie de mettre en place ce type de projet ». Gautier Poncin.

D’autres Vélobus sont prévus pour les prochains jours, notamment le 10 et 16 avril à Arville et Hatrival. Ce « bus scolaire » écologique sera organisé une fois par semaine pour l’Institut Saint-Joseph de Libramont et les écoles communales d’Arville et Hatrival et ce, jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Gauthier Hinck (St.)

La Rédaction