Lancé en 2018, le projet de réaffectation de la maison de repos "Bonne espérance" est sur le point d'aboutir à Herbeumont. Le bâtiment a été transformé en centre d'hébergement pour personnes handicapées par un opérateur privé, la SRL Cap Sourire.

Le directeur de la SRL Cap Sourire Rudy Lamock touche enfin au but, huit ans après s'être lancé de le projet de transformer l'ancienne maison de repos Bonne Espérance en centre d'hébergement pour personnes atteintes d'autisme. Les travaux de réaménagement et de mise au normes sont terminés, ne manque plus que l'agrément de l'AViQ pour pouvoir accueillir personnel et résidents.

Après la fermeture du home 2016, la commune d'Herbeumont avait planché sur la réaffectation du bâtiment. Trois options étaient alors envisagées : logement, tourisme ou social. Et c'est le dernier point qui avait été retenu. Suite à cela, un appel à projets a été lancé en 2018. Et c'est celui de Rudy Lamock, originaire de Saint-Médard, qui avait été retenu : la création d'un centre d'hébergement pour personnes handicapées. 

Trois unités ont été crées au sein de l'ancien home. Elles pourront accueillir 10, 9 et 6 personnes. Au total, près de 800.000 euros ont été pris en charger par la SRL Cap Sourire pour réaliser ces travaux. La commune de son côté a investi 200.000 euros dans l'enveloppe du bâtiment (notamment la toiture).

Des français, dans un premier temps

Les familles des futurs résidents se succèdent actuellement pour découvrir ce qui deviendra bientôt le lieu de vie de leurs proches. Il s'agit pour pour l'instant uniquement (ou presque) de français. "Lorsque nous aurons reçu l'agrément de l'AVIQ", explique Rudy Lamock, "il s'agira d'une décision provisoire valable pour un an. Durant cette période, il nous sera impossible d'accueillir des résidents belges... L'AVIQ souhaite d'abord voir comment fonctionne l'institution avant d'autoriser l'accueil de résidents nationaux". Une situation qui peut paraître paradoxale quand on sait qu'il existe des listes d'attente... Par conséquent, il sera impossible pour Rudy Lamock d'accueillir son propre frère au sein de l'institution au cours de la première année, mais il ne désespère pas de pouvoir le faire à terme.

Antoine Masson