Jeunesse

Athus: des élèves d'origine étrangère enseignent leur langue aux 6èmes primaires

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 Publié le mercredi 15 janvier 2025 à 15:05 - Mis à jour le vendredi 17 janvier 2025 à 09:26    Aubange

Pour la deuxième année consécutive, l'Athénée Royal d'Athus a mis sur pied une journée destinée aux rencontres et aux langues. L'objectif est de mettre à l'honneur les élèves scolarisés dans cette école et qui viennent de différents pays. 


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Répartis en plusieurs groupes, 140 élèves de 6e primaire des écoles officielles de la commune d'Aubange ont participé à différents ateliers. Tous ont pu apprendre les bases de plusieurs langues, directement enseignées par les élèves de l'Athénée Royal d'Athus. A l'honneur durant toute la matinée: les langues européennes comme le luxembourgeois, l'allemand, l'espagnol, le portugais, le roumain, le monténégrin ou encore le suédois. Mais aussi des langues plus lointaines comme le japonais ou le sénégalais, soit une vingtaine de langues au total. Un atelier sur la langue des signes était également organisé.

"Nous avons une vingtaine de nationalités dans notre école, il était donc important pour nous de mettre ces élèves à l'honneur. De plus, nous vivons dans une société multiculturelle, surtout ici, dans le sud de la province de Luxembourg. Ce projet a donc toute son importance", explique Magali Lejeune, professeure d'anglais à l'Athénée Royal d'Athus et à l'initiative du projet.

Une fierté pour ces élèves originaires d'une vingtaine de pays différents

Fièrement munis des drapeaux et couleurs de leur pays, ces élèves du secondaire se sont prêtés avec plaisir à l'exercice qu'est celui d'enseigner.

"Je suis née en Italie, ça me fait donc très plaisir d'enseigner cette langue aux plus jeunes. J'ai eu leur âge, je sais donc ce qui est susceptible de leur plaire ou au contraire, de ne pas leur plaire. Nous leur apprenons notamment les nombres et les couleurs de manière ludique", explique Gloria Memel, élève dans l'école secondaire. 

Les plus jeunes ont eux aussi pris plaisir à apprendre de nouveaux mots, même si certaines langues se sont avérées plus faciles que d'autres. "J'ai préféré apprendre l'italien, explique Amine Arejdar, élève de 6e primaire venu participer aux ateliers. Je sais compter jusqu'à vingt. Si un jour je vais en voyage en Italie, je saurais quoi dire. La langue la plus difficile était le japonais."

 Vu le succès rencontré et le plaisir partagé, une troisième édition pourrait bien voir le jour l'an prochain. D'ici là, les élèves d'Aubange auront peut-être l'occasion de ressortir certains mots déjà appris aujourd'hui.


Jordane Meyer