Avant que les professionnels ne s’élancent pour la Famenne Ardenne Classic, les amateurs ont ouvert la journée sur leurs propres deux roues. Initialement prévue comme une course, leur sortie s’est transformée en randonnée encadrée, pour raisons de sécurité

Ce dimanche, c’est tout un pan de la Ville de Marche-en-Famenne qui s’est mis au rythme des cyclistes. En après-midi, la Famenne Ardenne Classic rassemblait le gratin du peloton professionnel sur les routes de la région. Mais avant eux, dès le matin, près de 300 amateurs ont eu droit à leur moment de gloire.

Organisée par la BCF – la Bonneville Cycling Federation – cette épreuve était au départ pensée comme une course non officielle, destinée à mêler performance et plaisir. Finalement, la prudence a pris le dessus : en concertation avec la police, les organisateurs ont opté pour une transformation du format. Pas de chronomètre, pas de classement : ce sera une randonnée collective de +/- 70 kilomètres.

Un changement d’ambiance ? Pas du tout. Au contraire, le peloton s’est élancé en six groupes bien encadrés – trois masculins, deux féminins, et un régional – dans un esprit résolument convivial. Sur le parcours, on s’attend, on s’encourage, on grimpe les côtes ensemble. Loin de la pression des dossards, l’expérience se veut inclusive et fédératrice.

La BCF peaufine depuis 2019 ce modèle hybride, à mi-chemin entre la randonnée encadrée et l’épreuve sportive. Avec une touche d’originalité en prime : les coureurs portent leurs propres maillots personnalisés, créés pour l’occasion, une façon d’afficher leur appartenance à une équipe ou à une communauté.

Un modèle qui plaît, et qui a encore de beaux jours devant lui. Prochaine étape en septembre, du côté de Bertogne, avec le GP Patton. 

Laurent Trotta