Solidarité

Inondations à Hargimont : Jacqueline est toujours privée de logement

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 Publié le mercredi 15 septembre 2021 à 16:26 - Mis à jour le mercredi 15 septembre 2021 à 17:30    Marche-en-Famenne

Que deviennent les personnes sinistrées 2 mois  après les inondations ?  Pour certaines d'entre elles, il est difficile de retrouver un logement.  C'est le cas de Jacqueline Frère qui était domiciliée à Hargimont.  Nous l'avons rencontrée chez une de ses filles, à Chapois, près de Ciney.


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Quelques meubles et vêtements pour vivre.  C'est tout ce que possède désormais Jacqueline Frère.  À cause des inondations, elle a tout perdu ! Jacqueline avait à l'époque dû quitter sa maison sociale située à Hargimont (Marche-en-Famenne) avec  un seul bagage : un sac de transport pour sauver ses chats.

Accueillie par deux de ses filles

Depuis son départ d'Hargimont, elle est partagée entre le domicile de ses 2 filles.  Un accueil qui est plus que le bienvenu, même si le manque de place et d'intimité est très difficile à vivre. Et, désespérée,  d'ajouter :  " J'ai le moral à zéro, une fois j'ai vu tout en noir et j'aurais bien pris des cachets pour pouvoir m'endormir pour toujours".

L'espoir fait vivre

Depuis hier, Jacqueline entrevoit une lueur d'espoir grâce à un coup de téléphone des services sociaux : " Ils m'ont sonné pour me dire qu'ils m'octroyaient un logement. On va voir.  Ça me sauverait la mise.  J'aurais un chez moi, je pourrais rassembler toutes mes affaires et vivre comme les autres", précise Jacqueline. 

Difficile de trouver un logement

Retrouver un logement , pour les personnes sinistrées comme Jacqueline, c'est visiblement un parcours du combattant. "Une fois qu'on parle de CPAS ou de mutuelle, les propriétaires se rétractent.  En plus j'ai des animaux et ils ne veulent pas ça", confie la sinistrée.
La directrice du CPAS de Marche-en-Famenne confirme : "On peut citer environ 60 situations où les sinistrés de la commune devaient être relogés.  Pour une dizaine, on n'a encore rien trouvé", poursuit-elle. " Nous trouvons des solutions mais pas toujours à long terme.  Heureusement, il y a notamment les logements de transit, grâce à l'aide d'autres CPAS comme à Libramont, Vielsalm ou Tenneville", conclut Géraldine Santer. 

Jacqueline devrait avoir les clefs de son nouveau logement fin septembre.  En attendant, elle s'occupe comme elle peut, en profitant de la présence de son petit-fils, qu'elle pourra bientôt inviter chez elle.  Une fois installée, elle se mettra à la recherche de meubles et d'électro-ménager.  Si vous désirez l'aider (seulement à partir de début octobre donc), vous pouvez la contacter au 0484/844 131.   

 


Nadine Urbain