Santé

Hôpitaux. Vers une fusion entre Bastogne et Libramont ?

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 Publié le vendredi 12 fevrier 2021 à 18:39 - Mis à jour le vendredi 12 fevrier 2021 à 18:55    Bastogne - Libramont - Marche-en-Famenne


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 Ça bouge au sein des hôpitaux de Vivalia. Ce jeudi, le CA de l'intercommunale hospitalière a présenté un projet de fusion entre les entités de Bastogne et Libramont. L'hôpital bastognard quitterait donc la structure administrative de Marche pour un nouveau pôle : le centre hospitalier centre ardenne.

Dans un communiqué de presse publié ce jeudi, Vivalia détaille ce plan de redéploiement de l’activité qui prévoirait sur Bastogne :


- Le développement de l’activité médicale consolidant l’attractivité via notamment un renforcement des consultations

- Le maintien des services de chirurgie et de gériatrie

-Le maintien d’un service CD avec intégration des lits HP dans un premier temps

-Le maintien des lits à caractère intensifs sous forme de middle care

Le maintien du SUS (Service d’Urgence Spécialisée)

-La transformation du SMUR en PIT.

 
L'objectif de cette fusion serait de "stopper la baisse d’activité constatée à Bastogne ces deux dernières années et la redévelopper pour maintenir et renforcer une offre de soins dans le nord-est de la province" explique Vivalia.

Marche-en-Famenne de son côté, obtiendrait la création de 24 lits de gériatrie, l'ouverture d'une unité de 20 lits de revalidation et la création d'une unité de soins palliatifs.


Une polyclinique à Barvaux

Plus étonnant, le Dr Neuberg, directeur général aux affaires hospitalières à l'origine du rapport, évoque la création d'une polyclinique dans la région de Barvaux sur Ourthe.
Objectif : ramener des patients vers l'hôpital marchois durement concurrencé par les voisins namurois et liégeois. Un hôpital lié à Bastogne mais qui attire peu les patients du centre-ardenne, son bassin de vie étant plutôt orienté vers la région de Rochefort et Somme-Leuze.


Sur papier, le plan présenté jeudi se traduirait par une économie de plus de 2 millions d'euros par an. Reste à voir si ces mesures auront l'effet escompté.

La proposition est entre les mains des conseils médicaux qui doivent se prononcer pour le prochain conseil d'administration de Vivalia, le 2 mars prochain.