À Tontelange, le festival de Tontegrange transforme deux granges en lieu de fête. Le samedi soir, le concept "Concerts et bières en grange" fait le plein de visiteurs. Un mélange 100 % local, entre groupes de la région et bières artisanales

À Tontelange, dès la tombée de la nuit, le festival de Tontegrange change de rythme. Exit les animations habituelles, place à l’ambiance “Concerts et bières en grange”. Un rendez-vous devenu incontournable dans la commune d’Attert. Le principe ? Une soirée gratuite dédiée aux groupes de la région… et à la dégustation de bières artisanales venues des deux Luxembourg.

« On essaye de valoriser ce qui se fait de bien ici, en musique comme en brasserie. Le concept existe depuis 2 ans et il nous semblait normal de proposer des bières de la région, vu que nous choisissons des groupes de musique locaux ou de la région également », explique Jean-Luc Bodeux, l’un des organisateurs.

Une dizaine de brasseries artisanales étaient présentes cette année, venues faire goûter leur savoir-faire. Et parmi elles, une habituée très spéciale : la Brasserie du Cochon Fantôme, créée il y a trois ans… justement à l’occasion du festival. Et dont le siège se trouve à quelques centaines de mètres de la place du village. 

« C’est ici que tout a commencé pour nous. Tontegrange nous a offert une belle vitrine, et depuis, on revient chaque année avec de nouvelles créations. Les gens aiment ça »

Un modèle qui séduit 

Chaque dégustation est payante, mais l’accès aux concerts est gratuit. Un modèle qui séduit : le public répond présent, les artisans aussi. Ils étaient environ 500 ce samedi soir, dans les ruelles du village. Un public varié, loin de l’image d’un concert-beuverie. 

« C’est vraiment convivial, on vient pour l’ambiance, on découvre des bières, mais on reste surtout pour le cadre et la musique », explique un festivalier.

Une recette simple, mais qui fonctionne. Et tant qu’il y aura des artistes à applaudir, des bières à savourer et une grange à faire vibrer, Tontelange gardera son ambiance unique.

Laurent Trotta