Publié le mercredi 06 novembre 2024 à 17:56 - Mis à jour le mercredi 06 novembre 2024 à 18:46 Province
Parfois critiquée et notamment sur les réseaux sociaux où elle ne peut répondre sans dévoiler le secret médical, Vivalia contre-attaque et a fait réaliser un film, "H24", pour expliquer au public les urgences de l'intérieur et soutenir son personnel.
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Deux séances à Libramont lundi soir, deux à Bastogne mardi soir, deux autres sont prévues à Marche le 14 novembre et (pour l'instant) une à Arlon, le 3 décembre. En tout 1200 personnes ont déjà réservé leur place pour aller découvrir "H24", les urgences de Vivalia vues de l'intérieur. Un film qui se veut une réponse aux critiques des services où, par exemple à Bastogne, seuls 20 cas sur les 10.000 admissions annuelles aux urgences ont fait l'objet d'une réclamation auprès du médiateur hospitalier.
"Très, très peu de patients se plaignent sur les réseaux et pourtant ils ont un impact considérable sur notre travail. Ce n'est pas du tout représentatif de notre travail au quotidien, de nos valeurs... Et ça fait beaucoup de tort aux équipes et ce n'est pas du tout constructif", Méghann DIEZ, Infirmière en chef au urgences à Bastogne
Le film H24 que propose Vivalia est donc une double réponse à la problématique : soutenir son personnel et expliquer au public le fonctionnement et les contraintes des urgences. Avec une mise à plat des moyens ou manque de moyens rencontrés dans nos hôpitaux. Et un débat d'idées et échange d'expériences. Ainsi a-t-on appris lors de ce débat que des médecins urgentistes de la Croix Rouge sont régulièrement appelés et engagés pour compléter les cadres et soutenir les services des urgences.
Dans la salle les témoignages sont partagés. Avec, on s'en doute, une question essentielle et récurrente : y aura-t-il encore des urgences à Bastogne après le déménagement des trois hôpitaux centre-sud (Bastogne, Libramont et Arlon) vers Habay-Houdemont ?
Le pari de ce film comme outil de communication et d'échange avec le public était loin d'être gagné d'avance. Mais au-delà des 1200 inscrits aux séances, plusieurs institutions, écoles, communes ont déjà fait part de leur souhait d'accueillir des projections pour informer et conscientiser leur population.