Vivalia lance dès aujourd’hui une collecte de médicaments en faveur de l’Ukraine. Citoyens, associations, autorités locales pourront apporter les médicaments dans quatre hôpitaux.
Vivalia se chargera de les trier et de les conditionner. Ils seront ensuite acheminés vers l’Ukraine.

Dès ce jeudi des boîtes de collectes de médicaments seront disposées à l’entrée de quatre hôpitaux de Vivalia : Arlon, Bastogne, Libramont et Marche-en-Famenne, dans lesquelles citoyens, associations, voire administrations communales pourront déposer leur dons.  “Nous avons la chance de pouvoir compter sur nos pharmaciens hospitaliers, qui trieront les médicaments selon leurs indications”, précise le directeur général aux Affaires médicales Pascal Pierre. En cas de volumes importants, l’intercommunale fera appel à des bénévoles des soins de santé.

Quels médicaments ? 

Des antibiotiques, antidouleurs et désinfectants, tous ceux dont vous n’avez plus besoin, idéalement encore conditionnés dans leur boîte d’origine “pour faciliter le tri”.
Et bien que des médicaments dont la date de péremption serait légèrement dépassée continuent à produire leurs effets, "Vivalia n'enverra aucun médicament périmé", tient à assurer Olivier Leynen, directeur des pharmacies chez Vivalia. 
A côté de cela, l'intercommunale collecte aussi des pansements et bandages. Mais attention : ni para-pharmacie, ni matériel médical.
Le Gouverneur de la Province se chargera ensuite de les faire acheminer vers des centres de récolte de dons à destination de l’Ukraine.

Vivalia solidaire 

Dès après le début des hostilités en Ukraine, des citoyens et associations ont sollicité Vivalia pour obtenir des médicaments à envoyer sur place. “Malheureusement, pour nous ce n’était pas possible, regrette le directeur général aux Affaires médicales Pascal Pierre. Au niveau de nos pharmacies, nous travaillons en flux tendu. Nous avons des réserves pour quelques jours seulement”.

Que faire dès lors pour participer à l’élan de solidarité ? “Quand on a vu le nombre de collectes de médicaments qui étaient proposées ça et là,  nous nous sommes dit que nous pourrions apporter notre expérience dans le tri et le conditionnement”. Et ainsi faire gagner du temps à leurs confrères ukrainiens “... et éviter qu’ils ne se retrouvent avec des centaines, voire des milliers de boîtes, toutes mélangées”.
Ils pourront ainsi se concentrer sur l’urgent et l’essentiel : soigner.

Christophe Thiry